Pour être clairs, ce n’était pas pour le plaisir de tuer que Volkswagen avait pris cette décision, mais pour permettre à la Golf GTI de survivre à une décision européenne : la mise en application des nouvelles normes d’émissions Euro7. Ces normes, on en a déjà beaucoup parlé. Les discussions à leur sujet ont été longuement retardées par la crise du Covid, les normes précises auxquelles devraient se conformer les véhicules sont arrivées très tard, bien trop proches de la date butoir, et des constructeurs, déjà lourdement investis dans l’électrification totale exigée en 2035, ont remis en question le bien-fondé de ce nouveau train de normes.

Repoussées, voire annulées

Comme cela s’est passé lors des négociations sur l’interdiction du thermique à partir de 2035 (qui n’est plus si radicale que cela), ce ne sont plus seulement les constructeurs, mais carrément huit pays membres de l’Union qui remettent désormais en question ces normes.

Il y aurait sur la table des propositions qui dilueraient énormément le texte initial, au point que la norme Euro7, si elle finit par exister, ne changerait finalement rien sur le plan des motorisations. Bien entendu, l’information principale à retenir, elle est là, et non dans le prolongement éventuel de la vie de la Golf GTI à boîte manuelle.