Comme on le sait depuis longtemps maintenant, la toute nouvelle Passat ne sera proposée qu’en break, dont le développement et la production ont été confiés à Skoda. Ce n’est donc plus la Superb qui dérive de la Passat, mais le contraire. Ce qui n’a rien d’une mauvaise nouvelle, puisque l’Allemande profite de certaines nouvelles caractéristiques de la Tchèque. Notamment l’allongement général, et celui de l’empattement, qui garantissent à la nouvelle Passat de conserver ses arguments traditionnels : places arrière parmi les plus généreuses de la catégorie, et coffre gargantuesque de 690 litres.

Mécaniques classiques

Techniquement, la VW Passat reste classique dans son offre, et s’adresse donc encore à une clientèle qui n’est pas prête pour l’électrification. Le catalogue s’ouvre sur un moteur essence 1.5 microhybride de 150 ch, suivi de deux blocs essence 2.0 de 204 et 265 ch, puis de trois 2.0 TDI de 122, 150 et 193 ch. Et n’oublions pas les deux propositions hybrides rechargeables, basées sur le moteur 1.5, cumulant 204 et 272 ch. Comme chez Skoda, la batterie de 19,7 kWh autorise quelque 100 km d’autonomie électrique.

Esthétiquement aussi, la Volkswagen reste très classique, et même un peu plus que la génération sortante. Idem pour l’habitacle, qui reste fidèle aux commandes à surface tactile sur la console centrale, mais revient heureusement aux vrais boutons physiques sur le volant. La nouvelle Volkswagen Passat débutera sa carrière début 2024, à peu près en même temps que la Skoda Superb. Les prix ne sont pas encore connus.