Depuis la naissance de la compacte i30 N, Hyundai a fait la démonstration de son savoir-faire en matière de voitures sportives vraiment sensationnelles. On ne pouvait donc qu’être curieux de connaître le résultat, en apprenant que le département N de la marque s’attaquait pour la première fois à une voiture électrique, en l’occurrence la Ioniq 5. Quelques infos avaient déjà été distillées au compte-goutte, notamment sur la puissance cumulée des deux moteurs électriques (601 ch, et même 640 ch en mode boost), et sur le fait que la voiture était équipée d’un système qui simule le rétrogradage en conduite sportive, tant sur le plan acoustique que sur les sensations physiques.

Depuis la naissance de la compacte i30 N, Hyundai a fait la démonstration de son savoir-faire en matière de voitures sportives vraiment sensationnelles. On ne pouvait donc qu’être curieux de connaître le résultat, en apprenant que le département N de la marque s’attaquait pour la première fois à une voiture électrique, en l’occurrence la Ioniq 5.

Quelques infos avaient déjà été distillées au compte-goutte, notamment sur la puissance cumulée des deux moteurs électriques (601 ch, et même 640 ch en mode boost), et sur le fait que la voiture était équipée d’un système qui simule le rétrogradage en conduite sportive, tant sur le plan acoustique que sur les sensations physiques.

Attaque de virages et drift

Dans le communiqué complet, on apprend que Hyundai a effectivement travaillé l’aspect sonore encore plus qu’on ne l’imaginait, certains diront « pour faire oublier qu’il s’agit d’une électrique ». Ce n’est peut-être pas faux.

Mais ce qu’on apprend surtout, c’est que les ingénieurs ont soigné le dynamisme de façon jamais vue jusqu’à présent. Outre un mode de conduite qui aide à provoquer et à maintenir le drift, la voiture comprend surtout des systèmes destinés lui offrir un comportement inspiré par celui de la i20 N de WRC. En clair : elle a le potentiel d’entrer de façon très incisive dans les virages. Un de ses outils est un système de freinage régénératif (ce « faux » freinage généré par les moteurs électriques qui rechargent les batteries quand on lâche l’accélérateur) spécialement configuré pour gérer ce freinage indépendamment sur chaque roue.

Exemple : il peut freiner un peu plus la roue avant intérieure au virage pour aider la voiture à pivoter un peu plus. En outre, ce freinage régénératif très présent aidera à ne pas épuiser les éléments de freinage traditionnels, ce qui est particulièrement important dans le cas d’une voiture alourdie par ses généreuses batteries.

Bref, entre cela, le 0-100 km/h en moins de 4 secondes, les multiples améliorations apportées au châssis, nous sommes disposés à croire que ceci promet d’être une voiture électrique capable de faire sourire les plus accros à l’essence.