Emploi : Le secteur du contrôle technique automobile cherche 1000 professionnels
FORMATION•Acteur essentiel de la sécurité routière, le contrôleur technique vérifie la conformité des véhicules et détecte leurs défaillancesVB pour 20 Minutes
Quelque 25 millions de voitures passent un contrôle technique chaque année. Or, justement, la filière est en manque de personnel. Tout récemment, l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA) a ainsi estimé qu’il fallait embaucher plus de 1000 contrôleurs techniques de véhicules légers sur le territoire national. Alors que ce métier peine à recruter, il est en effet indispensable pour la Sécurité routière.
Missions et conditions de travail
Passionné d’automobile et de mécanique, le contrôleur technique doit être rigoureux et méthodique, avoir le sens de l’analyse, des responsabilités et enfin celui de la relation client (maîtrise de soi, patience et diplomatie).
Exerçant dans des centres agréés de contrôle technique, indépendants ou affiliés à un réseau national, ce professionnel vérifie les véhicules de plus de 4 ans, dont le poids est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, en testant plus de 100 points de contrôles (immatriculation, éclairage, freins, pneus, essieux, châssis, pollution, etc.). Ses responsabilités sont importantes puisqu’il rédige le procès-verbal de contrôle, ce qui fait de lui le garant de la sécurité du véhicule et donc de ses utilisateurs.
Au quotidien, ce technicien réalise des contrôles périodiques, complémentaires et des contre-visites en appliquant les procédures qualité en vigueur. Il participe à l’entretien des postes et à celui des différents équipements et outils de contrôle (banc de suspension et de freinage, compresseur, manomètre, analyseur de gaz et de fumées…).
En outre, il utilise le logiciel de contrôle et l’outil de saisie, édite, vérifie et valide le procès-verbal des véhicules contrôlés, tout en accueillant et en informant la clientèle des dysfonctionnements constatés. La facturation, l’encaissement ainsi que l’établissement de documents réglementaires, administratifs et commerciaux font aussi partie de ses missions.
Un parcours encadré
Pour pouvoir réaliser des bilans automobiles en toute légalité, il faut justifier d’un casier judiciaire vierge. Il faut également obtenir un agrément préfectoral, délivré aux personnes diplômées, ayant au moins 4 ans d’expérience dans la maintenance automobile (que ce soit en mécanique, en carrosserie ou en électricité) et qui ont suivi une formation spécifique durant environ 9 semaines sur le terrain.
Du CAP au BTS, en passant par les bacs professionnels et les BUT (anciens DUT), plusieurs parcours formant à la réparation, à l’entretien et à la maintenance automobile (tôlerie, carrosserie, électricité…) apprennent les bases indispensables pour pouvoir réaliser ce stage obligatoire et exercer ce métier.
NOTRE DOSSIER « AUTOMOBILE »Parmi eux, citons par exemple le bac pro Réparation des carrosseries, le bac pro Maintenance des véhicules option A voitures particulières ou encore le BTS Maintenance des véhicules option A voitures particulières (niveau bac +2).