Stellantis a annoncé qu'il cessera d'être membre de l'Association des Constructeurs Automobiles Européens (ACEA) d'ici la fin de l’année, sans expliciter les raisons de ce départ. Tout juste dit-il vouloir accomplir une transition du lobbying vers « une interaction plus directe avec les citoyens et les parties prenantes. »

Alors qu’il avait à plusieurs reprises confié ses doutes, voire son scepticisme vis-à-vis du tout électrique, Carlos Tavares, a déclaré vouloir développer « une approche à 360 degrés efficace, globale et inclusive impliquant tous ceux qui souhaitent contribuer à la construction d'une mobilité durable. »

L'ACEA, organisation de lobbying très active à Bruxelles, comprend les 16 grands constructeurs basés en Europe, dont Volkswagen, Renault, Volvo et Toyota, et était fermement opposée au projet de la Commission européenne, approuvé la semaine dernière par le Parlement, d'interdire à partir de 2035 la vente de voitures neuves à moteur à combustion.