Essai express Chevrolet Corvette Stingray: Révolution interne

Auto•Née il y a 67 ans, la Corvette n'avait jamais dérogé à ses principes de bases. Mais pour sa huitième génération, elle a décidé d'affronter les meilleures européennes avec leurs propres armes.

Stéphane Lémeret

Publié le 25/10/2021 à 15h45

Depuis 1954, la recette de la Corvette est celle des sportives traditionnelles : un gros moteur sous un long capot, et les occupants pratiquement assis sur les roues arrière. Mais aujourd'hui, l'Américaine opère ce que les connaisseurs perçoivent comme une petite révolution. Elle tourne le dos à sa propre tradition et pour mieux les affronter, elle adopte l'architecture des meilleures sportives européennes, Ferrari, Lamborghini et McLaren en tête : moteur central, cabine repoussée vers l'avant. La question est : est-ce donc encore vraiment une Corvette ? Non. Mais…

Enthousiasmante

Mais en se transformant ainsi, la Corvette est indiscutablement devenue une bien meilleure sportive. Disons-le : elle est désormais à la hauteur des autres en matière de sensations, d'équilibre et de sportivité. Elle ne s'incline que dans le domaine de la puissance, puisque son énorme V8 6.2 litres revendique "seulement" 482 ch, contre plus de 600 pour la moindre rivale à moteur central.

Sa concurrente la plus directe en termes de performances ? La Porsche 911 Carrera S. Ne souriez pas, nous vous assurons que sur la route, la précision et l'engagement de la Corvette n'a rien à envier à l'Allemande. Et pour info, elle coûte 38.000€ de moins que la Carrera S, et toujours 22.000€ de moins qu'une 911 de base, qui offre 100 ch de moins que la "Vette". Quand l'Amérique attaque, elle ne fait pas semblant.

Chevrolet Corvette Stingray