Bref essai Opel Crossland: Plus de personnalité, même sans son X.
Auto•Pour son restylage de mi-carrière, l’Opel Crossland change de look et calque ses traits sur ceux du tout nouveau Mokka.Stéphane Lémeret pour 20minutes
Tous les modèles Opel arboreront bientôt une face avant commune caractérisée par un large bandeau noir englobant phares et calandre. Un attribut esthétique connu sous le nom de Vizor, inauguré récemment par le nouveau Mokka. Le Crossland n'a donc pas tardé pas à lui emboîter le pas.
La différence entre l’ancien et le nouveau modèle saute immédiatement aux yeux, et le SUV compact dégage enfin « quelque chose ». Un « quelque chose » d’autant plus marqué si l’on opte pour la nouvelle finition GS-Line, qui dynamise la ligne par ses inserts et jantes noires, ses liserés rouges et sa peinture biton. Et côté équipement, les phares avant peuvent désormais se faire full-LED et adaptatifs, faisant varier leur faisceau au gré des caractéristiques de la route et du trafic.
Toujours malin
L’habitacle évolue moins, mais peut lui aussi sortir un peu plus du lot grâce à la nouvelle façade rouge pour le meuble de bord. Au centre, la diagonale de l’écran tactile peut atteindre 8 pouces, pour mieux piloter un système multimédia enrichi de la connectivité Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que de la navigation avec infotrafic en temps réel. Et contrairement à nombre de ses homologues des autres marques du groupe PSA, le Crossland conserve des commandes bien physiques pour les fonctions essentielles telles que la climatisation, ce qui est indiscutablement plus ergonomique.
Mais surtout, cet intérieur n’a rien perdu de son habitabilité ni de ses aspects pratiques. L’espace à l’arrière est suffisant pour deux grands adultes ou trois enfants, grâce notamment à la banquette arrière coulissant sur 150 millimètres. Le volume du coffre, déjà généreux avec 410 litres de contenance minimale, peut ainsi atteindre 520 litres en quelques instants.
Plus agréable sur la route
Techniquement, les évolutions apportées au Crossland sont notables. Il reçoit notamment de nouvelles suspensions et de nouveau réglages de direction. Il en ressort une personnalité plus affirmée sur la route aussi, avec un bien meilleur feeling et un roulis mieux contenu que précédemment, ce qui le distingue plus de son jumeau technique, le Citroën C3 Aircross, plus orienté confort. La conduite n’en est donc que plus intéressante, malheureusement ternie par une commande de boîte de vitesses (6 rapports) particulièrement mal guidée qui gâche l’agrément général. C’est d’autant plus dommage que le Crossland profite également des excellents moteurs issus de la banque d’organes PSA, tant en essence (1.2l 3 cylindres de 83, 110 ou 130 ch) qu’en diesel (1.5l BlueHDI 110 ou 120 ch).
Et en option, le petit SUV peut désormais recevoir le système Intelligrip, module d’ESP perfectionné proposant plusieurs modes de conduite adaptés à chaque situation d’adhérence : route, boue, neige, sable ou ESP off. De quoi lui ajouter de modestes capacités tout-chemin.
Le nouvel Opel Crossland démarre à 19.950€.