Essai Lexus LC500 Cabriolet: Une expérience atypique…
Auto•Lexus n’est sûrement pas la première marque premium à laquelle on pense en France. Pourtant, cette LC500, encore plus dans sa version découvrable, vous emmène dans un univers à nul autre pareil…Stéphane Lémeret pour 20minutes
Des lignes originales, une capote en toile (une première chez Lexus !), une peinture bleue qui ne passe pas inaperçue et rappelle les marinas de luxe : lors de notre essai, cette LC500 Cabriolet a fait sensation ! Et on ne romance rien. À la sortie d’un carrefour parisien, coincé dans une file, un automobiliste nous a jeté un « Ça, c’est de la bagnole ! » très enthousiaste. Il faut dire, d’une part, qu’on a moins de chances de croiser une Lexus LC500 qu’une Porsche 911, une Mercedes AMG GT ou encore une BMW Série 8. Il faut dire aussi que Lexus affirme ni plus, ni moins, qu’elle a voulu créer le plus beau cabriolet du monde. Vous êtes seuls juges.
Relax…
Bon, les concurrentes citées plus haut sont toutes plus sportives que la LC500 Cabriolet, c'est un fait. Pourtant, cette dernière embarque un gros V8 5 litres de 464 chevaux qui ne la laisse pas se traîner, le 0 à 100 km/h étant exécuté en 5 secondes seulement. Mais avec ses 2 tonnes et une pédale de frein qui aurait pu être plus mordante, l’ensemble invite plutôt à la balade. On profite du confort des sièges, des cuirs et autres matériaux d'excellente qualité, des formes atypiques de l’habitacle… Cette voiture détendrait n’importe qui, même un Robert de Niro très en pétard.
Cheveux au vent, même en hiver !
La boîte automatique à 10 rapports gère très bien les passages de vitesse toute seule, même si elle pourrait être plus réactive lorsque vous avez besoin de rétrograder pour une accélération soudaine. Il faut 15 secondes, jusqu’à 50 km/h, pour « tomber » la capote en toile.
Ce cabriolet dispose de tout l’équipement nécessaire, et de série s'il vous plait, pour ne pas avoir froid, même en hiver : sièges et volant chauffants, système de climatisation perfectionné qui se concentre parfaitement dans l’habitacle et n’en sort pas et, enfin, chauffage pour la nuque intégré dans les appuie-têtes. Et là, on profite pleinement des vocalises de ce V8 à essence qui sonne comme aucun autre : ce n’est ni le grondement américain, ni la fougue des V8 bi-turbo allemands. C’est encore une autre sonorité, parfait mélange entre élégance et sportivité… En outre, hormis lors des démarrages à froid, il sait se montrer très discret à basse vitesse.
Raffinement
A bas régime, on se situe donc plus dans le raffinement, le couple et la discrétion. Puis, dès 4.000 tr/min environ, il commence à lâcher la cavalerie, dans une sonorité plus envoûtante. En résumé : grâce à ce moteur, dans les bouchons parigots, on était bien. Enfin, on se comprend… Et en mode balade dynamique, on était bien aussi. Cette LC500 Cabriolet a été conçue non pas pour aller sur circuit, ni même pour jouer les sportives, mais bien pour vivre le Grand Tourisme à la Japonaise. Autrement dit, le confort en toutes circonstances, la puissance quand c’est nécessaire et le raffinement qui vous détend. Nous avons beaucoup apprécié ce savoir-faire nippon, qui se chiffre tout de même à 130.990 €. Pourtant, quand on regarde les prix de la concurrence, cette Lexus les vaut amplement, d'autant qu'il n’y a pas d’options à sélectionner au catalogue !