C'est bien simple : dénicher les évolutions esthétiques qui marquent ce "facelift" relève du jeu des 7 erreurs. D'abord, la face avant reçoit une nouvelle calandre, dont les joncs chromés adoptent un trait de style que l'on retrouvera bientôt sur la nouvelle C4 : ils "éclatent" pour former un V stylisé soulignant les blocs optiques.

En passant sur le côté, on remarque – ou pas – que les Airbumps, ces fameux coussins protecteurs de bas de carrosserie, ont été redessinés. Quant à la partie arrière, ses changements sont… inexistants. Le reste des nouveautés, c'est sur le configurateur qu'on les découvrira. Citroën introduit de nouvelles teintes de carrosseries ainsi que de nouvelles jantes, et élargit les possibilités de personnalisation. Enfin, la mise à jour technologique : la Citroën C3 peut désormais être équipée de phares Full LED, de capteurs de parking à l'avant, et d'un avertisseur de radar intégré au système de navigation.

Mécaniques inchangées

Curieusement à l'heure de l'électrification généralisée, ça ne bouge pas non plus sous le capot. En même temps, la palette mécanique de la C3 est très bien comme elle est, et adopter ne fut-ce qu'une micro-hybridation qui aurait risqué de nuire à un des arguments de la voiture : ses tarifs très concurrentiels. On retrouvera donc l'excellent moteur essence 3 cylindres 1.2 litre, proposé en 83 ou 110 ch (ce dernier étant disponible avec boîte manuelle ou auto 6 rapports), et aussi un moteur en voie de disparition dans cette catégorie : le 1.5 diesel, qui délivre ici 100 ch.

Juste un peu de mousse

En fait, nous n'avons pas tout dit. Nous avons gardé le meilleur pour la fin, puisqu'il reste en effet un changement à aborder : une nouvelle mousse de sièges, aux effets remarquables. Commençons par rappeler que la C3 gagne haut la main ses galons de Citroën, puisqu'elle est indiscutablement la voiture la plus confortable de sa catégorie. Un confort qui passe bien sûr par la configuration de ses suspensions, dont le choix délibéré d'adoucir le voyage implique que la voiture n'a pas la moindre prétention dynamique. Et c'est très bien comme ça.

Mais les sièges jouent aussi un rôle non négligeable. Ces sièges étaient déjà plus accueillants que les autres, car plus larges, plus moelleux. Et rien qu'en modifiant la mousse de rembourrage, Citroën nous offre une voiture qui donne le sentiment de vous envelopper, de vous cajoler. Nous savons que c'est assez inhabituel de s'attarder à ce point sur les sièges d'une "simple" citadine. Mais justement : un tel degré d'agrément dans cette catégorie, ça mérite d'être souligné.

La nouvelle Citroën C3 démarre à 15.300€.