Bentley supprime 1.000 emplois : « Le coronavirus est un accélérateur, pas la cause des licenciements ».
Auto•La pandémie de Covid-19 a durement touché le secteur automobile. Après Nissan, Renault ou Aston Martin pour n’en citer que quelques-uns, le patron de Bentley s’exprime concernant les 1.000 licenciements prévus par la marque anglaise.Stéphane Lémeret pour 20minutes
La grande question est la suivante : la vague de licenciements prévus dans le monde automobile est-elle à mettre entièrement sur le dos du coronavirus, ou non ? Pour y répondre, il faudrait sûrement faire une analyse au cas par cas, marque par marque. Mais le PDG de Bentley, Adrian Hallmark, a répondu en toute sincérité concernant « sa » société : « Le Covid-19 n’a pas été la cause mais un accélérateur » a-t-il reconnu. Bentley prévoit en effet de supprimer 1.000 emplois sur les 4.200 qu’elle compte sur le territoire britannique. La marque de luxe compte néanmoins sur des départs volontaires.
Retard du premier modèle électrique
C’est en revanche bien pour cause de coronavirus que le calendrier de l’électrification de la gamme pourrait changer. Si Bentley prévoit toujours d’hybrider tous ses modèles d’ici à 2023, le premier modèle électrique prévu en 2025 pourrait n’arriver qu’en 2026. Le ralentissement des ventes de cette année causera en effet un report des investissements prévus pour son développement.