Classement de L’Argus: Les voitures japonaises sont les plus fiables, Renault à la traîne
PALMARES•Au dernier baromètre satisfaction de l’Argus, les marques allemandes et japonaises se distinguent, au contraire de Renault…20 Minutes avec agence
L’Argus vient de publier son nouveau baromètre satisfaction Qualité-Fiabilité, réalisé en collaboration avec Experteye. Pour établir ce palmarès, le groupe a demandé à 10 000 conducteurs de noter la qualité et la fiabilité de leur véhicule.
« La qualité reflète l’assemblage des différents composants d’une voiture, ainsi que le choix des matériaux. On parle également de finition. La fiabilité en revanche, c’est quand on ne tombe pas en panne », explique au Parisien Grégory Pelletier, rédacteur en chef de l’Argus.
Les marques allemandes et japonaises plébiscitées
En ce qui concerne la qualité, les voitures allemandes font honneur à leur réputation. Les dix premières places de ce classement sont occupées par des modèles de constructeurs allemands, dont Audi, Mercedes, Volkwagen et BMW. Audi s’en sort particulièrement bien, puisque le constructeur place cinq de ses véhicules aux six premières places. L’Audi Q5 remporte la meilleure note, devant l’Audi A6 et l’Audi A5.
Côté fiabilité, ce sont les marques japonaises qui se distinguent. La Toyota Prius III, premier modèle hybride à avoir été commercialisé, prend la première place du classement, devant la Honda CR-V et la Honda Civic.
Peugeot se distingue, Renault décroché
Chez les constructeurs français, Peugeot s’en sort bien avec la sixième place en fiabilité de son SUV compact 2008. A noter également la belle 10e place du Dacia Sandero. Renault, en revanche, est loin derrière : son SUV Kadjar n’est cité qu’en 26e position.
Selon le rédacteur en chef de L’Argus, le constructeur français paierait sa stratégie de coûts bas. « En moins de dix-huit mois, entre 2015 et début 2017, c’est une bonne demi-douzaine de nouveaux modèles qui se sont retrouvés en concessions. Résultat, ils ont forcément mis la pression sur leurs sous-traitants, quand ils ne revoyaient pas leurs process qualité à la baisse », juge Grégory Pelletier dans les colonnes du Parisien.