Passer au contenu principalPasser à l'en-têtePasser au pied de page
Un bitume musical pour inciter les conducteurs à rester vigilants

Pays-Bas: Un bitume musical testé pour inciter les conducteurs à rester vigilants

INNOVATIONLa ville néerlandaise de Jelsum teste depuis quelques jours un marquage au sol destiné à avertir en musique les automobilistes lorsqu’ils sont « hors des clous »...
20 Minutes avec agence

20 Minutes avec agence

Une chaussée à bandes « chantantes », censée prévenir les conducteurs quand ils dévient dans leur trajectoire : c’est l’innovation testée à Jelsum (Pays-Bas) depuis une semaine.

Si ce bitume musical est un outil supplémentaire pour protéger les automobilistes, le dispositif ne fait pas, en revanche, l’unanimité parmi les riverains, rapporte le site Dutch News.

Un hymne pour rappeler les conducteurs à l’ordre

À chaque écart de conduite, le marquage au sol joue un petit air d’hymne frison, le morceau emblématique de la province de la Frise où se situe la ville de Jelsum. L’objectif est de rappeler les conducteurs à l’ordre si leur vitesse excessive les fait dévier de leur trajectoire.

Le procédé avait auparavant été mis en place au Japon, sur l’île d’Hokkaido, où des axes routiers émettent des mélodies en fonction de la vitesse et de la trajectoire des véhicules. Des bandes colorées informent aussi les automobilistes de la survenue de ces interludes musicaux, rappelle BFM TV.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Riverains exaspérés

Sans remettre en cause son efficacité, les riverains de la route qui a accueilli l’innovation commencent à faire la grimace. Sijtze Jansma, qui habite à 200 mètres de « l’asphalte chantant » confie ainsi à RTL Nieuws : « C’est tellement exaspérant. L’hymne frison est agréable, mais pas 24 h/24 (…). La nuit, on ne dort plus. »

Les autorités provinciales ont toutefois assuré que les griefs des résidents locaux seraient entendus et que le désagrément prendrait bientôt fin.