ECONOMIELe budget automobile augmente beaucoup plus que l'inflation

Le budget automobile augmente beaucoup plus que l'inflation

ECONOMIELes dépenses moyennes consacrées par l’automobiliste français à son véhicule ont progressé de 3 % à 4,6 % en 2017…
Le budget automobile des Français a augmenté l'an dernier au moins trois fois plus vite que l'inflation
Le budget automobile des Français a augmenté l'an dernier au moins trois fois plus vite que l'inflation - DANIEL ROLAND / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les Français ont bichonné leur véhicule en 2017, selon une étude de l’Automobile Club Association (ACA) publiée ce jeudi.

L’association a dévoilé comme chaque année son « budget de l’automobiliste », basé sur l’analyse des coûts de quatre voitures : une Renault Clio essence, une Peugeot 308 diesel, une Dacia Logan diesel et une Toyota Prius hybride (essence-électricité).

Des dépenses trois fois supérieures à l’inflation

Selon cette « photographie annuelle », les dépenses moyennes consacrées par l’automobiliste français à son véhicule ont progressé de 3 % à 4,6 %, « soit trois à plus de quatre fois la valeur de l’inflation », estimée à 1 % en France en 2017, a annoncé l’ACA dans un communiqué.

Dans le détail, les prix catalogue des voitures de référence ont augmenté de 0,2 % à 3,9 %, les dépenses d’entretien de 3 % à 3,9 %, les primes d’assurance de 1,6 %. Seuls les postes de péage et de garage de la voiture ont augmenté moins vite que l’inflation, respectivement de 0,8 % et de 0,9 %.

Les taxes, une part importante du budget

La palme des augmentations revient cependant aux carburants. Le litre de SP 95 a augmenté de 5,6 % et celui de gazole de 11,4 %, selon l’ACA, qui dénonce une nouvelle fois le « délire fiscal » dont l’automobiliste fait les frais à chaque passage à la pompe. L’essence subit une taxation de 182 % et le diesel de 157 %, selon l’association.

D’après l’ACA, l’automobiliste consacre en moyenne un quart de son budget au paiement des taxes, qui s’élèvent au total à 67 milliards d’euros, dont 36 milliards pour les seules taxes sur les carburants.