L’idée a germé dans sa tête lorsqu’il a emmené son fils de quatre ans acheter une voiturette. Gary Hong, un vendeur de voitures de luxe d’occasion de 45 ans, présente désormais ses modèles à la manière… d’un distributeur automatique.

Le concept ? Des voitures empilées dans quatre colonnes vitrées de 15 étages, visibles de la rue. De son côté, le client peut, comme s’il achetait une canette de soda ou une barre chocolatée, voir la marchandise avant de faire son choix parmi les Ferrari, Maserati et autres Lamborghini.

Une solution au manque d’espace ?

Une fois sa décision prise, il lui suffit d’appuyer sur un bouton puis de patienter en regardant un film présentant les caractéristiques du véhicule retenu, le temps que ce dernier soit automatiquement descendu par ascenseur. Gary Hong l’assure : ses ventes ont augmenté de 30 % depuis qu’il a aménagé son nouveau type de show-room, en décembre.

Selon lui, son distributeur à trois millions de dollars singapouriens (1,9 million d’euros) peut aussi constituer une solution au manque d’espace, la densité démographique de Singapour étant la troisième plus élevée au monde, après Macao et Monaco, selon la Banque mondiale.

Un concept similaire aux Etats-Unis

A titre d’exemple, Gary Hong précise que son entreprise dispose en réserve de 70 à 80 voitures, un stock qui aurait nécessité un espace cinq fois plus vaste si les voitures avaient été parquées de façon traditionnelle.

Son concept n’est toutefois pas nouveau. Aux Etats-Unis, plusieurs distributeurs du genre ont été déployés par le site américain de vente de voitures en ligne Carvana.