Elle accélère de 0 à 100 aussi vite qu’une Ferrari, roule 400 km sur une charge et coûte… 115.000 euros. Mardi soir, Elon Musk a dévoilé la Tesla X, un 4x4 électrique destiné aux bobos les plus fortunés de la Silicon Valley. Et aux plus paranos : le véhicule, qui sera livré mi-2016, est équipé d' un bouton qui enclenche un mode « anti-armes biologiques » grâce à un super-filtre à air.

La Tesla X reprend les points forts du modèle S, avec des lignes futuristes, un pare-brise interminable et un écran tactile géant. Elle y ajoute de la place pour sept passagers et des portes qui s’ouvrent comme des ailes d’oiseau. Pratique, surtout pour les places de parking très étroites.

Un modèle compact dans deux ans

Et la guerre biologique, dans tout ça ? « Nous essayons d’être un leader dans les scénarios de défense apocalyptique », a lancé Musk, ne plaisantant qu’à moitié. L’excentrique milliardaire, qui craint un scénario catastrophe avec les progrès de l’intelligence artificielle, promet une qualité d’air « digne d’un hôpital ». Selon lui, le filtre à air du véhicule est 300 fois plus efficace que les modèles standards contre les bactéries, 800 fois contre les virus et, le plus utile dans la vie de tous les jours sur le périphérique parisien, 700 fois contre smog.

Avec ce modèle X, Tesla, qui compte vendre entre 50.000 et 55.000 voitures en 2015, reste sur le créneau du luxe. Mais d’ici deux ans, l’entreprise lancera une compacte, le Model 3, autour de 30.000 euros. Résistera-t-elle aussi au gaz sarin ?