Aston Martin a toujours aimé faire les choses à l'ancienne. Alors quand Ferrari et McLaren dégainent leurs avions de chasse hybrides non homologués pour la route, la marque britannique riposte avec la Vulcan. Ici, pas de turbo ni de moteur électrique, juste un beau V12 atmosphérique de sept litres donné pour plus de 800 ch (à comparer aux 750 du V12 7.3 de la One-77, Aston Martin la plus puissante de l'histoire jusqu'à présent).

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Le reste de la recette s'avère lui aussi traditionnel pour une pistarde de cette trempe, qui a de qui tenir quand on connaît le palmarès de la marque en endurance: boîte séquentielle à six rapports, monocoque en fibre de carbone, freins carbone-céramique. De quoi tourner couteau entre les dents sur les plus beaux circuits du monde, d'autant qu'Aston Martin a prévu un programme de formation haut de gamme avec ses pilotes d'endurance pour les heureux acquéreurs de la Vulcan.

Hormis une spectaculaire panoplie aérodynamique, la silhouette est toujours caractéristique de la lignée issue de la DB7 sous le crayon de Ian Callum. En revanche, les feux et la calandre minimaliste annoncent peut-être un imminent changement d'orientation du style de la marque.

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Même à 2,5 millions d'euros, il n'y en aura pas pour tout le monde. Il y a d'ailleurs fort à parier que la totalité des 24 exemplaires de ce collector soient déjà vendus depuis longtemps. Reste le salon de Genève pour se rincer l’œil...