INDUSTRIECaddie relocalise sa production européenne en France

Caddie relocalise sa production européenne en France

INDUSTRIELes fabrications vont être réintégrées au site alsacien de Drusenheim après la cession de l'usine portugaise du groupe...
Claire Planchard, avec Alexia Ighirri (à Strasbourg)

Claire Planchard, avec Alexia Ighirri (à Strasbourg)

Quelques mois après sa reprise par le groupe industriel Altia, le fabricant de chariots de supermarché accélère sa restructuration.

Dans un communiqué publié lundi que s’est procuré 20 Minutes, le groupe Altia KDI (nouvelle dénomination de l’entreprise Caddie) annonce ainsi sa décision de «concentrer ses fabrications européennes en France en cédant au groupe français Phoenix son unité portugaise.

«On est en train de regrouper les activités»

«L’unité alsacienne d’Altia KDI dispose d’une excellente géolocalisation en Europe permettant ainsi une parfaite distribution des fabrications vers l’Europe de l’Ouest, de l’Est, mais également la Russie, les pays scandinaves et le Royaume-Uni», explique le communiqué.

«La relocalisation se fait au courant du mois de septembre. On est en train de regrouper les activités. C’est donc immédiat», a confié mardi à 20 Minutes Stéphane Dedieu, l'ancien PDG de Caddie.

Plus de 15 millions d’euros d’investissements

Cette relocalisation de la production implique un investissement de plus de 15 millions d’euros pour le site alsacien «amenant ainsi cette unité au plus haut niveau technologique de son secteur».

«Cette somme concerne un ensemble de choses et notamment le transfert de l’usine d’Oberhausbergen, à Drusenheim, qui aura alors une capacité de production de 5.000 chariots/jour», a expliqué Stéphane Dedieu.

L'unité industrielle chinoise du groupe, basée à Shanghai, continuera quant à elle assuré l’approvisionnement des continents asiatique, américain et australien.

De quoi rassurer le front des emplois: «Grâce à nos nouveautés, les clients continuent à nous faire confiance. Les ventes reprennent. Il est un peu tôt pour le déterminer, mais la tendance est au recrutement à moyen-terme à Drusenheim», estime Stéphane Dedieu.