ENTREPRISELa justice accorde la reprise de la Fonderie du Poitou à Saint Jean Industries

La justice accorde la reprise de la Fonderie du Poitou à Saint Jean Industries

ENTREPRISENicolas Sarkozy l'avait annoncé dès lundi...
Le tribunal de commerce de Nanterre a accepté jeudi la reprise de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA) d'Ingrandes (Vienne) en redressement judiciaire par le groupe Saint Jean Industries, selon une copie du jugement que s'est procurée l'AFP.
Le tribunal de commerce de Nanterre a accepté jeudi la reprise de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA) d'Ingrandes (Vienne) en redressement judiciaire par le groupe Saint Jean Industries, selon une copie du jugement que s'est procurée l'AFP. - Alain Jocard afp.com
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le tribunal de commerce de Nanterre a accepté jeudi la reprise par le groupe Saint Jean Industries de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA), à Ingrandes (Vienne), en redressement judiciaire, selon une copie du jugement que s'est procurée l'AFP.

60 licenciements, pas plus

Le tribunal «ordonne la cession des actifs et des activités de la FDPA à la société Saint Jean Industries», unique candidate à la reprise, selon ce jugement. Dans son offre de reprise, Saint Jean Industries s'est engagé à préserver 395 postes de travail, ce qui devrait entraîner 60 licenciements.

La direction de la Fonderie du Poitou (groupe Montupet) avait déposé un plan de continuation devant le tribunal de commerce mais il était massivement rejeté par les représentants des salariés. Quatre autres offres n'ont pas paru réalistes ou ont été abandonnées, la dernière en date, ce week-end par le groupe Arche.

A moins d'une semaine du premier tour de la présidentielle, le président-candidat Nicolas Sarkozy s'était rendu lundi sur le site de FDPA (groupe Montupet) pour annoncer la reprise de ce fabricant de culasses, sous-traitant de Renault, par l'équipementier automobile Saint Jean Industries, basé dans le Rhône.

Une décision de reprise inespérée

«Cette décision, certes attendue, reste inespérée au regard de la situation dans laquelle se trouvait la Fonderie lors de son placement en redressement judiciaire», s'est réjoui le mandataire judiciaire de FDPA, Christophe Basse.

«L'offre de Saint Jean Industries est sérieuse en termes de prix et de prévisions d'exploitation et désormais garantie par les engagements de Renault (dont les commandes représentent encore 85% du chiffre d'affaires de la fonderie, ndlr). Mais elle reste encore faible pour le désintéressement des créanciers qui seront nombreux à être lésés», a ajouté Me Basse.