Ce qui attend la Grèce dans les prochains mois

CRISELe pays doit respecter un calendrier serré pour parvenir à sortir de la crise...

Engluée dans une crise financière, la Grèce n’arrive pas à en voir le bout. Plusieurs étapes clés attendent le pays pour lui éviter de faire défaut, c’est-à-dire faillite.

Mais le calendrier est serré et l’opposition sociale risque de perturber le déroulement des opérations.

Le gouvernement de Georges Papandréou a franchi une première barrière mardi en obtenant la confiance des parlementaires, juste avant un sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles.

Jeudi 28 juin

Le gouvernement doit faire voter avant le jeudi 28 juin le nouveau plan d’austérité exigé par l’Union européenne et le FMI. Ce dernier doit permettre de réaliser 28 milliards d'euros d’économies sur cinq ans.

Dimanche 3 juillet

La Grèce a jusqu’au 3 juillet pour adopter les décrets d’application de ce plan de rigueur. Les ministres des Finances de la zone euro en ont fait dimanche l’une des conditions pour débloquer la prochaine tranche de 12 milliards d'euros du plan de sauvetage.

Sans cette somme, le pays ne pourra pas honorer ses dettes à partir de la mi-juillet. Mais les débats au Parlement s’annoncent houleux car chaque mesure d’austérité, des privatisations aux hausses d’impôts, devra faire l’objet d’un texte séparé.

Début juillet

Les ministres des Finances de la zone euro doivent définir d'ici au début du mois de juillet les modalités d'un nouveau plan d'aide à la Grèce. Il viendra compléter celui de 110 milliards d'euros mis en œuvre en mai 2010.

Ce nouveau plan, sous forme de prêts additionnels, fera appel aux investisseurs privés sur une base volontaire.

Les 15 juillet et 22 juillet

Le Trésor grec devra faire face à une échéance de 2,4 milliards d'euros de bons à six mois le 15 juillet et de 2 milliards d’euros de bons à trois mois le 22 juillet.

Samedi 20 août

Le Trésor grec fera face à l'échéance de 5,9 milliards d'euros d'obligations à cinq ans.

A l’automne

Le Premier ministre, Georges Papandréou, a promis de soumettre à référendum une série de réformes électorales et politiques. Ce scrutin risque d'être un test pour le gouvernement et son plan d'austérité.