Renault exprime «ses vifs regrets» aux trois cadres licenciés

Renault exprime «ses vifs regrets» aux trois cadres licenciés

E.M. avec Reuters

E.M. avec Reuters

Les dirigeants de Renault ont exprimé lundi leurs «vifs regrets» aux trois cadres du groupe mis en cause à tort dans une affaire d'espionnage présumé. Le procureur de Paris avait déclaré peu avant que les investigations avaient permis d'abandonner rapidement les accusations d'espionnage industriel avancées par Renault contre trois de ses cadres.

Le PDG Carlos Ghosn et le directeur général délégué Patrick Pélata «s'engagent à ce que réparation soit apportée aux trois cadres concernés et que leur honneur soit restauré aux yeux de tous, en tenant compte du grave préjudice humain qu'eux et leur famille ont subi», précise le groupe dans un communiqué.

Le constructeur automobile ajoute qu'il publiera un communiqué à l'issue de son conseil d'administration qui se tient dans l'après-midi. Renault, qui dit avoir pris connaissance des informations communiquées par le procureur de la République de Paris dans le cadre de l'enquête, assure renouveler «son entière confiance à la justice» pour élucider l'affaire.