INDUSTRIEEspionnage industriel: Renault confirme avoir payé son informateur

Espionnage industriel: Renault confirme avoir payé son informateur

INDUSTRIEEt il pourrait livrer son nom à la police...
Renault a proposé mardi des départs anticipés à la retraite pour pénibilité à 3.000 salariés sur trois ans, un dispositif réclamé par les syndicats, mais qu'ils interprètent comme un dégraissage alors que la direction n'a pas encore annoncé d'embauches en parallèle.
Renault a proposé mardi des départs anticipés à la retraite pour pénibilité à 3.000 salariés sur trois ans, un dispositif réclamé par les syndicats, mais qu'ils interprètent comme un dégraissage alors que la direction n'a pas encore annoncé d'embauches en parallèle. - Philippe Huguen afp.com
E.M. avec Reuters

E.M. avec Reuters

Pour la premièer fois, Renault s'est dit prêt mercredi à donner à la police l'identité de la personne dont les informations sont à l'origine de l'affaire d'espionnage présumé, a expliqué mercredi l'avocat du groupe à Reuters.

>> Pour tout comprendre à l'affaire d'espionnage industriel chez Renault, lire l'article de 20minutes.fr

Mais «Renault ne connaît pas l'identité de l'informateur. Nous avons demandé à nos deux responsables de la sécurité, qui sont seuls à le connaître, de livrer son nom et son adresse aux services enquêteurs», a affirmé Me Jean Reinhart.

250.000 euros

Renault admet par ailleurs que cet homme a pu recevoir plus de 250.000 euros et non 110.000 comme initialement avancé, en rémunération de ses pseudo-informations ayant amené le licenciement de trois cadres.

«Après une recherche interne, il a été découvert de nouvelles factures qui montrent que plus de 250.000 euros ont été versés», a avancé l'avocat. Cet argent a été remis selon lui à un intermédiaire, agent d'une société privée de renseignement, qui a pu les remettre au mystérieux informateur en tout ou partie.