Les ennuis se poursuivent pour Renault. Le constructeur automobile a porté plainte pour le vol de deux ordinateurs portables, dans la nuit du 10 au 11 février, sur l’un de ses sites au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), rapporte ce vendredi Le Parisien.

«Un employé est venu déclarer le vol de deux ordinateurs mis à sa disposition par Renault et la société Sogeti, filiale du groupe Capgemini, spécialisée dans le conseil aux entreprises», a raconté au quotidien une source proche du dossier. «Ces deux portables étaient déposés dans un casier sécurisé à l’aide d’un code confidentiel. Ils contenaient des données sensibles, concernant notamment les projets de commercialisation des batteries équipant les véhicules électriques produits par Renault. Le casier n’a pas été forcé», a-t-elle ajouté.

«Il n'y a rien d'exceptionnel»

Contacté par 20minutes.fr, le constructeur automobile confirme cette information même si «elle relève de l'anecdotique». «Il n'y a rien d'exceptionnel», indique le service de presse qui explique qu'il s'agit surtout d'un vol matériel car les employés du groupe travaillent en réseau et «il n'y a pas vraiment de disque dur».

Ce vol intervient pourtant alors que le constructeur automobile est déjà pris dans une affaire «d’espionnage industriel, corruption, abus de confiance, vol et recel» concernant justement ses véhicules électriques. Début janvier, la direction de Renault avait porté plainte contre X pour ces faits et trois hauts cadres de l’entreprise soupçonnés d’espionnage ont été licenciés dans la foulée. Cependant, le service de presse du groupe indique que ces deux affaires «n'ont rien à voir».