Seine-Maritime : Les Cafés Legal en liquidation judiciaire, 120 salariés menacés
Legal, le bout•L’entreprise de café Legal a annoncé sa liquidation judiciaire en raison de difficultés financières, précisant n’avoir pas trouvé de repreneur20 Minutes avec AFP
Légal, le bout… L’entreprise de café Legal, célèbre pour son slogan publicitaire « Legal, le goût », a annoncé sa liquidation judiciaire en raison de difficultés financières, précisant n’avoir pas trouvé de repreneur avec des « garanties suffisantes ».
En 2022, la société, présentée à l’époque comme « la première marque de café producteur indépendant français à l’outil industriel 100 % français », avait été rachetée par l’homme d’affaires Michel Ohayon. Il l’avait cédée l’année suivante au fonds d’investissement FNB, spécialisé dans les PME de l’agroalimentaire, qui était devenu actionnaire majoritaire.
Les Cafés Legal s’étaient déclarés en cessation de paiements au mois de septembre dernier, et leur redressement judiciaire avait été prononcé un mois plus tard par le tribunal de commerce de Paris. Dans ce jugement daté du 8 octobre, le tribunal faisait état de 120 salariés dans l’entreprise. Il indiquait également que Legal avait réalisé un chiffre d’affaires annuel (sans préciser l’année) de 44,8 millions d’euros, mais que son « passif » atteignait 49 millions d’euros.
« L’entreprise est manifestement dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible, notamment du fait d’une perte de compétitivité et d’un passif trop important. Un plan de redressement n’est pas envisageable compte tenu de l’importance du passif mais un plan de cession le serait, notamment compte tenu des contacts en cours et eu égard à la notoriété de la marque et afin de préserver l’emploi », écrivait en octobre le tribunal.
« Partie intégrante du patrimoine industriel »
Mais dans un communiqué daté de mercredi, Legal indique que « malgré une forte activité de l’entreprise ces derniers mois, dans une période difficile marquée par une hausse historique des cours du café, aucune solution de reprise n’a pu aboutir » et que « le tribunal a jugé que la seule offre de reprise déposée ne présentait pas de garanties suffisantes pour assurer [sa] pérennité ».