Community manager, un métier sur le gril des réseaux sociaux
Argent•Bien qu’il s’agisse d’un emploi engageant, ce métier très prenant est réservé aux vrais passionnés du WebM.G pour 20 Minutes
Très populaire auprès des jeunes générations, le métier d’animateur de communauté Web, ou plus usuellement de « community manager », est de plus en plus demandé, tant dans les grandes entreprises que les PME ou TPE qui ont compris la puissance d’internet pour valoriser leur travail. S’il n’est apparu que récemment, avec l’avènement des réseaux sociaux autour des années 2005-2010, ce poste se révèle aujourd’hui essentiel pour une bonne stratégie de communication digitale. Le community manager a alors de nombreuses missions qui varient selon le secteur d’activité de la société qu’il représente.
Un maître mot : polyvalence
En tant que professionnel de la communication, les objectifs principaux sont d’accroître la notoriété de la firme, d’acquérir de nouveaux clients et de fidéliser ceux déjà présents. Le community manager cherche ainsi à développer la présence de l’entreprise en ligne, prend soin de son image et gère sa e réputation. Il enrichit (très) régulièrement les réseaux sociaux en produisant des contenus, posts, vidéos, photos, textes, et anime et fédère une communauté. Pour ce faire, il mise avant tout sur l’interactivité avec son audience, en dialoguant avec les internautes, en répondant à leurs questions ou en organisant des jeux, concours ou événements autour d’un produit, d’un projet ou de tout autre sujet de la marque ou de l’institution pour laquelle il travaille.
Ce métier demande ainsi d’être curieux et créatif, de maîtriser les codes de la communication et du langage, ainsi que ceux des différentes plateformes, et aimer interagir avec les personnes. Dans une approche axée sur les résultats, il est également nécessaire d’analyser les effets des publications pour adapter la stratégie digitale en conséquence. Beaucoup d’autonomie et de réactivité sont de rigueur.
Une passion au quotidien
Même si le monde du digital peut être très attrayant, il faut garder à l’esprit qu’il ne s’arrête jamais. Pour mener au mieux les missions de veille des commentaires et éviter les « bad buzz » – autrement dit s’assurer que des clients mécontents n’entachent pas l’image de la marque –, le community manager se doit d’être constamment en alerte… et connecté, et ce, même lors d’un événement organisé un week-end ! En tant que vitrine de l’entreprise, il n’a pas vraiment le droit à l’erreur et ne doit rien laisser lui échapper, ni les nouvelles tendances, ni les modifications de l’algorithme des plateformes utilisées.
Autant de critères qui destinent ce métier à des passionnés, toujours désireux d’apprendre et prêts à se renouveler en permanence pour se différencier de la concurrence. Cependant, si ce grand intérêt pour le Web et les réseaux est impératif, cette profession a la particularité d’être (pour le moment) non réglementée, et ouverte à tous.
Un métier accessible
Il existe de nombreuses formations pour devenir community manager, qui vont de quelques semaines de cours en ligne à des masters en bac +5. Mais selon une enquête de 2021 du BDM, un média pour les professionnels du digital, plus de 50 % des animateurs de communauté Web français interrogés détenaient cinq années d’études supérieures, notamment en école de commerce, de communication ou de journaliste, mais aussi en IEP ou en master marketing management et digital.
Il est toutefois également possible d’exercer ce métier grâce à un BTS en communication, management commercial ou à des licences en e-commerce et marketing numérique ou métiers du multimédia qui ne nécessitent que deux ou trois ans. Par ailleurs, l’alternance est aussi une bonne option pour se créer un portfolio pendant son apprentissage. D’autant que les entreprises qui recrutent demandent aux candidats d’avoir de l’expérience.
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