Comment calculer le prix juste avant d’acheter un chalet à la montagne
Argent•Concilier enneigement et prix accessibles n’est pas une mince affaire en matière d'immobilier de montagne ! Pap.fr s’est essayé à l’exercice.J.P. pour 20 Minutes
Vous avez toujours rêvé de posséder votre propre chalet à la montagne pour profiter comme bon vous semble des plaisirs des sports d’hiver ? Plutôt que de vous tourner vers les stations les plus cotées, et donc les plus onéreuses, vous avez tout intérêt à jeter votre dévolu sur des zones moins connues mais offrant les conditions idéales pour vos séjours. Pour vous aider dans votre choix, Pap.fr, un site d’annonces immobilières entre particuliers, a relevé les prix des dix stations les plus enneigées en se basant sur le niveau moyen d’enneigement établi par Skiinfo.fr.
Tourisme thermal
D’après cette étude, c’est Cauterets, dans les Pyrénées, qui coche toutes les cases ! Non seulement cette station prisée pour son tourisme thermal et ses sports de glisse affiche un enneigement moyen par hiver de 622 cm depuis 2012, mais elle est également bon marché avec un prix médian de 3,475 €/m2. Comme l’explique Pap.fr, c’est deux fois moins cher que Tignes, qui se classe en deuxième position avec 563 cm d’enneigement et 6,922 €/m2, et presque quatre fois moins cher que Val d'Isère, qui n’atteint que la 6e place (474 cm de neige et 12,575 €/m2).
Au total, sur les dix stations étudiées, six sont basées dans les Alpes, et notamment dans le nord de ces dernières, à une altitude d’environ 1 800 m. Outre Tignes et Val d'Isère, citons ainsi La Plagne (475 cm et 4,494 €/m2), Val-Thorens (546 cm et 7,221 €/m2), Avoriaz (467 cm et 7,726 €/m2) et Flaine (465 cm et 3,862 €/m2).
Travaux de rénovation
Mais attention, quel que soit votre choix, vous devez inclure dans votre budget les travaux de rénovation énergétique quasi-incontournables qu’il faudra réaliser. En effet, d’après Pap.fr, les biens estampillés F ou G au diagnostic de performance énergétique représentent un tiers du parc immobilier en station, tandis que les étiquettes E forment un autre tiers, soit tout de même 60 % des logements en situation de passoire énergétique.
À lire aussi