Passer au contenu principalPasser à l'en-têtePasser au pied de page
Attention à l’arnaque des formats « maxi » en supermarché, alerte Foodwatch

Attention à l’arnaque des formats « maxi » et « familial » en supermarché, alerte Foodwatch

SUPERMARCHÉS« Chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop », dénonce Foodwatch
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Foodwatch a dénoncé ce mercredi l’existence en hausse d’aliments vendus au format « familial » mais finalement « plus chers au kilo ou au litre ». L’association qui promeut la transparence dans l’agro-industrie et la distribution pointe du doigt, dans un communiqué, certains produits plus chers que d’habitude quand ils sont vendus en format « maxi » ou en lots.

« Avec l’inflation galopante, de nombreux consommateurs et consommatrices souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu’ils pensent être de bonnes affaires », explique Foodwatch. Or, le prix au kilo des grands formats est parfois plus cher, en réalité, que le même produit dans un conditionnement standard, selon l’association.


L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des hausses de prix jusqu’à 7 %

Foodwatch a été alertée par des consommateurs « agacés de trouver encore et toujours cette pratique dans les supermarchés ». L’association a « vérifié dans les 'drives' et les rayons des principales chaînes de la grande distribution » et relevé début avril une liste de 12 produits dont le prix en formats spéciaux était au kilo plus élevé que le format standard.

L’inventaire va des gnocchis à poêler Lustucru, dont le prix au kilo gonfle de 7 % entre le paquet de 300 grammes et celui de 500 grammes, à la bûche de chèvre Président qui prend 5,5 % au format maxi. Autre exemple, la brioche tranchée Harrys, dont le prix au kilo au format maxi enfle de 6,2 %. Le prix des denrées dépend de chaque magasin ainsi que du moment où il est mesuré.

L’inverse de la « shrinkflation »

Foodwatch estime tout de même que « chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop ». En septembre 2022, l’association avait alerté sur une pratique marketing voisine, la « shrinkflation », qui consiste à masquer la hausse de prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable.



« Ces abus devraient être interdits ou encadrés strictement comme le sont les promotions », a déclaré Audrey Morice, chargée de campagnes de Foodwatch, dans le communiqué. « Avec les consommateurs et consommatrices, nous interpellons donc le gouvernement. »