Rentrée : comment trouver le prêt étudiant (vraiment) adapté à ses besoins
ARGENT•Les banques proposent toute sorte d’offres pour poursuivre ses études en toute quiétudeJulie Polizzi pour 20 Minutes
Si le coût des études supérieures est largement pris en charge par l’État dans les filières publiques, la facture des écoles privées atteint entre 3000 et 10.000 € par an. Pour s’offrir le cursus de leur rêve qui leur donnera un maximum de chance d’insertion professionnelle, bon nombre d’étudiants n’ont alors d’autre choix que de contracter un emprunt, avant même leur entrée dans la vie active. Mieux vaut alors le choisir judicieusement…
Une offre dédiée
La plupart des établissements bancaires proposent une ou plusieurs offres de prêts estampillés étudiant. Ne vous y trompez pas, il s’agit de crédits à la consommation classiques, à la différence qu’ils sont « affectés ». En d’autres termes, le montant octroyé ne doit servir qu’à financer le champ d’application mentionné au contrat, à savoir votre cursus
Mais pas de panique, la plupart des formules prévoient également la possibilité de payer tout ce qui a trait aux études, comme l’achat de matériel informatique ou pourquoi pas d’une voiture pour vous rendre en cours, mais aussi vos frais d’hébergement ou de nourriture. Les banques sont en pratique peu regardantes sur les dépenses à financer, dès lors que vous justifiez d’une inscription dans un établissement d’enseignement supérieur.
Un taux d’emprunt avantageux
Le taux d’intérêt appliqué aux prêts étudiants est en général attractif puisque l’objectif est de fidéliser les jeunes pour les inciter à souscrire plus tard d’autres produits et services. Selon l’Institut national de la consommation (INC), il faut actuellement compter sur un taux annuel effectif global (TAEG), qui comprend donc l’ensemble des frais, assurance y compris, variant entre 1 et 2 % sur ce type de crédit.
Mieux encore, certains établissements n’hésitent pas à proposer des TAEG à 0 %. Si un comparatif tarifaire est évidemment nécessaire, le coût n’est cependant pas le seul critère à prendre en compte !
Des conditions à la loupe
En fonction de vos besoins, vous pouvez emprunter quelques centaines ou plusieurs milliers d’euros et même jusqu’à 50.000 € selon les offres du marché. Ceci dit, plus le montant sera important, plus les garanties exigées seront strictes. Les banques imposent en effet souvent la présence d’un garant parental et la souscription d’une assurance emprunteur couvrant le décès et l’invalidité dès lors que la somme en jeu est élevée.
Pour éviter de payer le prix fort, l’INC recommande par ailleurs d’opter pour une offre qui prévoit un déblocage progressif des fonds en fonction de vos besoins de financement. L’avantage ? Les intérêts seront eux aussi appliqués de façon progressive !
La question du remboursement est également centrale puisque les étudiants ont peu ou pas de revenus. C’est pourquoi ce type de crédit s’échelonne en général sur 2 à 10 ans. Vérifiez alors qu’il inclut une période de franchise, appelée aussi « différé de remboursement » qui vous permettra de limiter vos mensualités au seul coût des intérêts et de l’assurance durant vos études, avant de commencer à rembourser le capital une fois votre diplôme en poche ou, mieux encore, lorsque vous décrocherez votre premier emploi !
Notre dossier « ÉTUDIANT »
Enfin, pour en finir au plus vite avec cette charge financière, assurez-vous que le contrat permette un remboursement anticipé avec peu, voire pas du tout, de pénalités.