La fusion Caisse d'épargne-Banque pop à l'Assemblée
BANQUE•Le débat s'annonce houleux, alors que l'opposition remet sur la table la nomination d'un proche du président de la République à la tête de cet ensemble...David Carzon
La fusion des banques Caisse d’Epargne et Banque populaire est examinée ce lundi soir à l’Assemblée nationale. L’occasion, pour l’opposition, de dénoncer la stratégie du gouvernement dans cette fusion et de remettre sur le tapis la nomination à la tête de cette nouvelle entité de François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Selon Christine Lagarde, ministre de l’Economie, ce projet de loi «permettra de conforter la solidité financière des deux groupes qui conserveront leur marque propre et leurs réseaux autonomes et complémentaires ». Et de promettre également une gouvernance claire pour Natixis, la filiale commune des deux banques mutualistes, qui croule sous les pertes.
Dépôt d’une exception d’irrecevabilité
Un point que conteste violemment Jérôme Cahuzac, député PS, qui a soulevé lundi soir une exception d’irrecevabilité sur ce point: «Je conteste le choix stratégique du gouvernement de ne pas avoir voulu garantir les actifs "pourris" de Natixis alors qu’il l’a fait pour Dexia. Ces actifs auront pour conséquence de faire perdre de l’argent au groupe. Ainsi, soit il faudra que les sociétaires (les clients des banques) épongent les pertes, soit il faudra vendre».
Pour le député, ce point est d’autant plus crucial que les sociétaires n’auront pas leur mot à dire. «Le directoire est composé de François Pérol et quatre personnes désignées par lui, explique Jérôme Cahuzac. Et les sociétaires ne sont pas non plus majoritaires au sein du conseil de surveillance alors qu’ils détiennent 62 % du capital.»
Autre point sujet à polémique: la nomination même de François Pérol, proche de Nicolas Sarkozy et accusé d’avoir pris part aux négociations sur la fusion des deux établissements.
Un point que conteste violemment Jérôme Cahuzac, député PS, qui a soulevé lundi soir une exception d’irrecevabilité sur ce point: «Je conteste le choix stratégique du gouvernement de ne pas avoir voulu garantir les actifs "pourris" de Natixis alors qu’il l’a fait pour Dexia. Ces actifs auront pour conséquence de faire perdre de l’argent au groupe. Ainsi, soit il faudra que les sociétaires (les clients des banques) épongent les pertes, soit il faudra vendre».
Pour le député, ce point est d’autant plus crucial que les sociétaires n’auront pas leur mot à dire. «Le directoire est composé de François Pérol et quatre personnes désignées par lui, explique Jérôme Cahuzac. Et les sociétaires ne sont pas non plus majoritaires au sein du conseil de surveillance alors qu’ils détiennent 62 % du capital.»
Autre point sujet à polémique: la nomination même de François Pérol, proche de Nicolas Sarkozy et accusé d’avoir pris part aux négociations sur la fusion des deux établissements.
Un point que conteste violemment Jérôme Cahuzac, député PS, qui a soulevé lundi soir une exception d’irrecevabilité sur ce point: «Je conteste le choix stratégique du gouvernement de ne pas avoir voulu garantir les actifs "pourris" de Natixis alors qu’il l’a fait pour Dexia. Ces actifs auront pour conséquence de faire perdre de l’argent au groupe. Ainsi, soit il faudra que les sociétaires (les clients des banques) épongent les pertes, soit il faudra vendre».
Pour le député, ce point est d’autant plus crucial que les sociétaires n’auront pas leur mot à dire. «Le directoire est composé de François Pérol et quatre personnes désignées par lui, explique Jérôme Cahuzac. Et les sociétaires ne sont pas non plus majoritaires au sein du conseil de surveillance alors qu’ils détiennent 62 % du capital.»
Autre point sujet à polémique: la nomination même de François Pérol, proche de Nicolas Sarkozy et accusé d’avoir pris part aux négociations sur la fusion des deux établissements.
Un point que conteste violemment Jérôme Cahuzac, député PS, qui a soulevé lundi soir une exception d’irrecevabilité sur ce point: «Je conteste le choix stratégique du gouvernement de ne pas avoir voulu garantir les actifs "pourris" de Natixis alors qu’il l’a fait pour Dexia. Ces actifs auront pour conséquence de faire perdre de l’argent au groupe. Ainsi, soit il faudra que les sociétaires (les clients des banques) épongent les pertes, soit il faudra vendre».
Pour le député, ce point est d’autant plus crucial que les sociétaires n’auront pas leur mot à dire. «Le directoire est composé de François Pérol et quatre personnes désignées par lui, explique Jérôme Cahuzac. Et les sociétaires ne sont pas non plus majoritaires au sein du conseil de surveillance alors qu’ils détiennent 62 % du capital.»
Autre point sujet à polémique: la nomination même de François Pérol, proche de Nicolas Sarkozy et accusé d’avoir pris part aux négociations sur la fusion des deux établissements.