Entreprises : Les aides pour l'apprentissage prolongées jusqu'à fin juin 2022
JEUNESSE•Les aides, qui encouragent les entreprises à faire appel à des apprentis, avaient déjà été prolongées de six mois jusqu'à décembre 202120 Minutes avec AFP
Une rallonge pour l’apprentissage. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé la prolongation pour six mois des aides de France Relance pour l'apprentissage, lundi lors d’un discours au salon Global Industrie à Lyon.
Dans le cadre du plan « un jeune, une solution », une prime de 5.000 euros pour un mineur, 8.000 pour un majeur est prévue, ce qui rend le coût de la première année quasi nul. Ces aides avaient déjà été reconduites au printemps jusqu’en décembre 2021, ce nouveau coup de pouce court donc jusqu’au 30 juin 2022.
Plus de 500.000 contrats d’apprentissage ou d’alternance
« Les résultats sont là » en matière d’insertion professionnelle grâce à ce plan, s’est félicité le Premier ministre, en soulignant un « record historique » de plus de 500.000 contrats d’apprentissage ou d’alternance signés (525.600 jeunes en 2020, soit 42 % de plus qu’en 2019, selon des données de la Dares).
« Nous croyons à l’apprentissage », a affirmé Jean Castex en annonçant la prolongation du dispositif. « 2,6 millions de jeunes ont à ce jour directement bénéficié d’aides de France Relance pour l’emploi, l’insertion ou la formation », a-t-il également relevé.
Venu poser les jalons d’une réindustrialisation qui se voudrait respectueuse du climat, le chef du gouvernement est intervenu en clôture d’une séance plénière du Conseil national de l’Industrie (CNI) inauguré lundi matin par Agnès Pannier-Runacher, la ministre chargée de l’Industrie, devant patrons et syndicats des différentes branches du secteur et les représentants de l’Etat.
La hausse des contrats est en partie la conséquence de la réforme de 2018 qui a libéralisé l’apprentissage à la fois sur les conditions d’entrée et sur l’offre de formation.
Accessible aux jeunes de 16 à 29 ans, l’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique et formation au métier chez l’employeur avec lequel l’apprenti a signé son contrat. Le dispositif est jugé efficace pour l’insertion professionnelle – six mois après leur sortie d’un Centre de formation des apprentis (CFA), 62 % des apprentis sont en emploi salarié – mais il a longtemps souffert d’une image dégradée.