Automobile : Le marché français enregistre une chute de 15 % au mois d’août
VOITURE•Le recul atteint même 31,8 % par rapport au mois d’août 2019, selon la Plateforme de la Filière Automobile20 minutes avec agence
Le marché automobile français est toujours au ralenti. Même si l’été est traditionnellement une période creuse pour les ventes de véhicules neufs, les chiffres ne sont pas bons. Un peu plus de 88.000 voitures particulières ont été immatriculées durant le mois d’août, ce qui représente une baisse de 15 % par rapport à 2020 selon les chiffres publiés ce mercredi par la Plateforme de la Filière Automobile (PFA) et relayés par BFMTV.
Les ventes de véhicules utilitaires ne se portent pas mieux, avec une baisse de 17 %. En outre, en prenant en compte tous les types de véhicules neufs, les ventes ont reculé de 16 %. Toutefois, sur les huit premiers mois de l’année, le marché se situe à +12,8 % par rapport à l’année 2020, qui avait été marquée par l’effondrement du marché, ajoute la PFA.
Renault semble résister
Si le nombre d’immatriculations de véhicules particuliers a ainsi cédé 15 % en rythme annuel en août, ce recul atteint même 31,8 % par rapport à août 2019, ajoute Les Echos. Certains constructeurs résistent mieux que d’autres. Sur les huit premiers mois de l’année, le groupe Stellantis (fusion du groupe PSA et de Fiat Chrysler Automobiles) perd 35,9 % par rapport à 2019, note PFA dans son rapport. Renault s’en tire mieux grâce aux ventes de Dacia, mais ses ventes ont tout de même connu une diminution de 23,4 %.
Cette baisse sur le premier semestre pourrait être liée à la pénurie de composants électroniques dont l’industrie automobile est friande. Dans notre pays, « les voitures qui font beaucoup de volumes sont plutôt les petites voitures d’entrée de gamme, et ce ne sont pas celles qui sont privilégiées par les constructeurs quand ils ont des composants, ils préfèrent les mettre sur les plus gros véhicules », explique François Roudier, responsable de la communication de la PFA. Ainsi, en se concentrant sur les ventes des véhicules de plus haute gamme, les constructeurs favorisent les marges au détriment des plus grands volumes de vente.