Quelles sont règles d’assurance pour un deux-roues motorisé ?
ARGENT•Près de 3 millions de motos et scooters sont en circulation en FranceZ.P. pour 20 Minutes
Pratiques dans les bouchons, moins onéreux que les voitures, les deux-roues motorisés ont la cote auprès des Français ; D’après l’ enquête Parc auto réalisée en 2019 par Kantar TNS, on compterait près de 2,9 millions de motos et scooters sur le territoire national. Les cyclomoteurs (moins de 50 cm3) restent minoritaires, puisque 8 véhicules sur 10 sont des motocyclettes. Vous rêvez de rejoindre la communauté des motards ? Il va d’abord falloir en passer par la case assurance.
N’en déplaise à ceux qui espéraient échapper aux contraintes, les deux-roues motorisés obéissent essentiellement aux mêmes règles que les voitures. En tête de liste, la loi oblige à assurer tous les véhicules terrestres à moteur. Le spectre, très étendu, couvre aussi bien les scooters 50 cm3 que les grosses sportives, en passant par les trials ou les trikes. Il s’applique en outre aux moto-cross, pocket bikes et aux quads réservés à un usage non urbain. Il s’étend même aux véhicules ne circulant pas, qu’ils demeurent en stationnement prolongé ou remisés dans un garage.
Quelle assurance est obligatoire ?
À l’instar des règles applicables aux autos, la garantie responsabilité civile est obligatoire pour n’importe quel deux-roues motorisé. Elle protège les autres usagers, y compris les éventuels passagers de la moto, en cas d’accident et permet d’indemniser ceux-ci des préjudices physiques et matériels. Cette assurance au tiers ne couvre toutefois pas le motard lui-même et s’avère donc insuffisante. A minima, il est indispensable de souscrire une garantie conducteur, afin de pouvoir bénéficier d’une prise en charge de ses éventuels frais médicaux en cas d’accident fautif ou dans lequel aucun responsable n’a été désigné.
Quelles sont les garanties optionnelles ?
Au-delà de ces assurances incontournables, il existe une multitude de couvertures facultatives répondant aux besoins spécifiques des motards. Des garanties dommages et collision, incendie et vol, casque, prise en charge des accessoires ajoutés du type top case, détérioration des équipements de protection, bris d’optiques ou encore intempéries peuvent permettre de protéger votre machine contre les dangers qui la menacent. Mais attention, l’addition grimpe vite.
Pour limiter la facture, vous devez par conséquent vous interroger sur l’usage que vous comptez faire de votre moto. Face à la variabilité et la complexité des contrats, listez toutes les questions pertinentes à poser au futur assureur et n’oubliez pas de vérifier le montant des franchises.
Comment est calculée la prime d’assurance ?
Au-delà du type même de couverture choisie, deux facteurs entrent en considération : le deux-roues et le pilote. La puissance, la cylindrée et l’année de fabrication de la machine la placent dans une certaine catégorie de « code risque », indiquant son potentiel accidentogène. Le conducteur sera lui classé selon son âge, sa situation familiale, son lieu de résidence et ses éventuels antécédents liés au permis A (moto), voire B (voiture). D’autres éléments peuvent également faire grimper ou descendre le montant de vos cotisations, comme le lieu de stationnement de votre moto (protégé ou non), mais aussi votre utilisation, quotidienne ou occasionnelle.
Les compagnies proposent souvent des rabais en cas d’assurance combinée auto et moto, si vous vous engagez à ne pas rouler l’hiver ou encore à ne pas prendre de passager régulier.