Logement : Les Français partants pour rénover eux-mêmes leur intérieur
MAISON•Si se sentir bien chez soi est essentiel à un bon équilibre, c’est devenu impératif depuis la multiplication des restrictions sanitaires et la généralisation du télétravailJ.P. pour 20 Minutes
Jamais les ménages n’ont autant eu envie d’améliorer leur intérieur. Peinture, décoration, bricolage, tout est bon pourvu que cela permette de gagner en confort de vie. Voilà en effet plus d’un an que les Français passent le plus clair de leur temps chez eux à cause de l' épidémie de coronavirus. De quoi revoir ses priorités budgétaires pour s’aménager un bel intérieur dans l’attente de pouvoir retrouver une vie normale. Preuve en est : les sondages sur les envies de travaux d’aménagement intérieur se multiplient.
Des bricoleurs inconditionnels
En janvier, une enquête de l’agence immobilière digitale Liberkeys annonçait que près d’1 Français sur 4 envisageait de déménager, tandis que 52 % qui ne le souhaitaient pas comptaient faire des travaux de rénovation dans leur logement. Et plus encore que les économies d’énergie (21 %), c’est la volonté de confort au quotidien qui arrivait en tête des motivations (67 %) des participants.
Plutôt que de faire appel à des professionnels, les ménages seraient par ailleurs adeptes du do-it-yourself, selon une étude réalisée par le site Permettezmoideconstruire.fr, publiée fin février. Près de 36 % des sondés ont en effet affirmé effectuer leurs travaux seuls, en limitant le recours aux artisans à certaines tâches spécifiques.
Ces bricoleurs du dimanche se chargent eux-mêmes de rénover les sols et les murs (39 %), d’aménager le jardin (23 %) et même de créer des ouvertures, entre autres travaux de maçonnerie et de construction (22 %). Plus délicats, les chantiers d’électricité (14 %) et surtout de plomberie et de chauffage (3 %) se prêtent en revanche peu au fait maison. Au-delà d’un attrait pour la rénovation (28 %), c’est sans surprise dans l’objectif de limiter la facture des travaux que les Français se retroussent les manches (60 %).