REGLESLe Maire défend les exceptions pour les commerces pendant le confinement

Confinement : Bruno Le Maire défend les ouvertures de commerces au cas par cas

REGLESOn a appris vendredi soir que les chocolatiers et les fleuristes pourraient ouvrir pendant le confinement, par exemple
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les fleuristes autorisés à ouvrir car c’est le printemps, les chocolatiers car c’est Pâques : le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a défendu ce samedi la stratégie de reconfinement du gouvernement, du « sur-mesure » destiné à « préserver au maximum l’activité ». « Je cherche à ouvrir le plus grand nombre possible de commerces malgré tout car ça participe non seulement de l’activité économique, mais du moral des Français », a affirmé le ministre sur France Inter, alors que 90.000 commerces doivent baisser le rideau ce samedi dans 16 départements, dont ceux d’Île-de-France.

« Pourquoi les fleuristes ? Parce qu’ils vendent quasiment la moitié de leur stock au moment du printemps. Pourquoi les chocolatiers ? Parce que nous avons Pâques qui arrive et qu’ils font une très grande partie de leur chiffre d’affaires dans cette période-là […] Pourquoi les concessions automobiles ? Parce que derrière, il y a des dizaines de milliers d’ouvriers qui sont concernés » a justifié Bruno Le Maire. « Nous faisons du sur-mesure ; je n’ai pas du tout la prétention que ça soit idéal mais ça correspond à chaque fois à une logique simple : garantir la sécurité sanitaire des Français tout en préservant au maximum l’activité économique et les commerces ».

Une solution la semaine prochaine pour les magasins de vêtements

Concernant les magasins de vêtements, le ministre a indiqué avoir demandé au ministre délégué aux PME Alain Griset « de trouver d’ici la semaine prochaine une solution pour traiter les stocks de l’habillement ». Il a également annoncé une prise en charge intégrale des frais fixes (comme les loyers) pour les entrepreneurs qui ont repris un fonds de commerce en 2020, « ont fait des investissements », mais « n’ont toujours pas rouvert » et ne peuvent donc justifier d’un chiffre d’affaires leur donnant droit à une telle aide.

Le président du Medef a dénoncé ce samedi un « acharnement contre les commerces » reprochant notamment au gouvernement de les incriminer comme étant des lieux de contamination. « Cela vient loin derrière les familles, les entreprises, les proches », a-t-il dit Geoffroy Roux de Bézieux sur Europe 1 tout en concédant qu’il y avait des « progrès à faire au moment de la restauration ». Concernant les critères de fermeture, « la folie bureaucratique va se remettre en place comme au mois de novembre », a-t-il en outre estimé.

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