Le groupe Casinos Barrière va licencier « environ 70 salariés » selon Force ouvrière
CRISE ECONOMIQUE•Force ouvrière, premier syndicat du secteur, dénonce des « licenciements d’aubaine » au sein du groupe qui emploie environ 7.000 personnes20 Minutes avec AFP
Un produit brut en baisse de 27 %
Des licenciements ont été annoncés dans plusieurs casinos, ainsi qu’un PSE impliquant 30 suppressions de postes au sein du siège parisien du groupe, a-t-il précisé. Début décembre, le groupe Barrière, leader du secteur avec 25 casinos en France, déplorait un produit brut des jeux en baisse de 27 % sur un an.
Dans un communiqué, FO a évoqué lundi des « licenciements d’aubaine » pour un groupe habituellement excédentaire. Jean-Christophe Tirat évoque « un décalage entre la réalité économique et les licenciements annoncés ». En outre, « le problème que l’on a, c’est que beaucoup de casinos du groupe vont fonctionner sans chef de table ni chef de partie, ce qui fait courir des risques dans la sécurisation des parties », ajoute-t-il, assurant que FO a soulevé le problème auprès du ministère de l’Intérieur.
La direction anticipe une baisse durable de ses activités
« Depuis la création du groupe, c’est la première fois que nous sommes confrontés à une crise économique et financière aussi grave et tous les collaborateurs en ont été régulièrement informés », a réagi par écrit le groupe Barrière auprès de l’AFP. « Malgré les aides de l’État, Barrière se voit donc contraint de prendre des mesures de sauvegarde indispensables pour préserver l’avenir du groupe et l’emploi », a-t-il ajouté.
Le groupe a rappelé qu’il ne s’attendait pas à « retrouver le niveau de fréquentation de nos établissements avant plusieurs mois, voire plusieurs années », estimant que « cela impose de prendre des mesures difficiles pour adapter nos organisations et c’est l’objet des discussions que nous avons avec les IRP [instances représentatives du personnel] depuis plusieurs mois », a-t-il poursuivi.
La direction a précisé ne pouvoir en dire plus, notamment sur le chiffrage des départs, en raison de « la réglementation et [de] notre volonté d’entretenir un dialogue social de qualité ».
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