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Selon une étude, les Français veulent reprendre l’avion, mais pas de suite

Coronavirus : Selon une étude, les Français veulent reprendre l’avion, mais pas tout de suite

AERONAUTIQUELe rapport de la chaire Pégase de Montpellier Business School pointe un certain « attentisme » des futurs voyageurs aériens
Nicolas Bonzom

N.B.

L’épidémie de Covid-19 a lourdement fragilisé cette année le secteur de l’aéronautique, bon nombre d’appareils étant restés cloués au sol pendant de longs mois. Une étude (à lire ici), menée par des chercheurs spécialistes de l’économie aérienne de la chaire Pégase, à l’école Montpellier Business School, montre ce jeudi que le trafic aérien pourrait retrouver des couleurs, dès 2021.

Les Français aspireraient à un retour à la normale, selon le rapport de la chaire Pégase : sur les 1.010 répondants, représentatifs de la population française, que les chercheurs montpelliérains ont interrogés, 61 % comptent prendre l’avion au moins une fois dans les douze prochains mois, ce qui est quasi-équivalent à la part de 2019 (63 %).

Europe et France d’abord

« Concernant les destinations envisagées par les Français dans les 12 prochains mois, on note le retour de l’Europe comme destination principale (71 %), suivie de la France métropolitaine (61 %), indique le rapport. Contrairement à la période d’avant-crise, les Dom-Tom se positionnent comme la 3e destination préférée, car ces destinations apparaissent comme moins risquées, tant légalement que d’un point de vue sanitaire. »

Cependant, les Français ne devraient pas forcément se précipiter vers les aéroports, apprend-on : les chercheurs de Montpellier Business School pointent « une certaine forme d’attentisme de la part des futurs passagers aériens », puisque la majorité d’entre eux (55 %) souhaitent attendre six mois ou plus avant de reprendre l’avion.

Méthodologie : cette étude a été réalisée par un questionnaire diffusé par le cabinet d’études Creatests/Panelabs42, sur un échantillon représentatif de la population française de 1.010 répondants, obtenu par la méthode des quotas. Interrogé entre le 12 et le 19 octobre, il respecte les proportions de la population en matière de genre, d’âge, de catégories socioprofessionnelles et de zones géographiques, indique le rapport.