EMPLOIInquiets, des élus écrivent à Bosch pour lui demander de sauver une usine

Rodez : Inquiets, les élus locaux écrivent à Bosch pour lui demander de sauver son usine aveyronnaise

EMPLOILa région Occitanie, le département de l’Aveyron et l’agglomération de Rodez se mobilisent pour l’usine Bosch, premier employeur privé du département
Nicolas Stival

N.S. avec AFP

L’usine Bosch d’Onet-le-Château, en banlieue de Rodez, compte aujourd’hui 1.320 salariés. Inquiets pour l’avenir du site, frappé par la crise du diesel, les élus locaux se mobilisent. Dans une lettre adressée au président du groupe Bosch, Volkmar Denner, ils lui demandent d’investir dans cette usine spécialisée dans la fabrication de bougies et d’injecteurs de moteur diesel.

« Il appartient au groupe puissant que vous présidez d’assurer sa responsabilité d’industriel à l’égard d’un pays, la France, d’une région, l’Occitanie et d’un territoire, l’Aveyron, qui ont su vous accueillir et participer au développement du site », écrivent notamment la présidente du conseil régional d’Occitanie Carole Delga, le président du conseil départemental de l’Aveyron, Jean-François Gaillard, et le président de Rodez Agglomération Christian Teyssèdre.

Un site turc privilégié

« Le groupe Bosch doit faire les arbitrages pour renforcer la politique industrielle en Europe et voulue par les États. Or, depuis trente ans, le site de Bursa en Turquie a été conforté jusqu’à 7.000 salariés et bénéficie encore d’investissements supplémentaires. »

Le document insiste sur les atouts de l’usine d’Onet-le-Château « dotée de machines outils et robots modernes qui fait vivre tout un bassin d’emploi ». « Nous vous confirmons notre volonté de participer aux efforts de diversification vers de nouvelles filières [dont l’hydrogène], pour la formation des salariés. » Le site de la banlieue ruthénoise est aujourd’hui le premier employeur privé d’Aveyron.