CRISESelon le Medef, 1.600 accords d'activité partielle de longue durée signés

Coronavirus : Selon le Medef, 1.600 accords d’activité partielle de longue durée ont été signés

CRISELe chômage partiel de longue durée doit aider les entreprises confrontées à une réduction d’activité durable qui n’est pas de nature à compromettre leur pérennité
20 Minutes avec AFP

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Il est présenté comme l’un des moyens de lutter contre la crise économique liée au coronavirus, afin de sauver un maximum d’emplois. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a indiqué ce samedi sur France Inter que 1.600 accords avaient été signés à ce jour pour mettre en place le dispositif d’ activité partielle de longue durée (APLD). « On est à 1.600 accords signés, 6 branches qui ont signé », a dit le patron des patrons. « C’est un dispositif qui a pour but de préserver l’emploi et les compétences en partant du principe que cette chute d’activité aura une fin. Si on détruit des emplois, ça coûtera plus cher à la collectivité », a-t-il ajouté.

Le chômage partiel de longue durée doit aider les entreprises confrontées à une réduction d’activité durable qui n’est pas de nature à compromettre leur pérennité. L’APLD autorise une réduction du temps de travail jusqu’à un maximum de 40 % d’heures chômées, compensées par l’État plus fortement que le chômage partiel de base, sous condition d’un accord d’entreprise ou de branche d’une durée de 6 à 24 mois, validé par l’administration et comprenant des engagements sur l’emploi et la formation.

« Il faut trouver le moyen de travailler sous Covid »

Geoffroy Roux de Bézieux a également évoqué les plans sociaux, « il y en a plus que l’année dernière, mais ça ne représente que 65.000 suppressions d’emplois à l’échelle du pays, même si c’est un drame pour les gens concernés », a-t-il déclaré. Les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) sont obligatoires pour les projets de licenciement d’au moins 10 salariés dans les entreprises d’au moins 50 salariés.

Le patron du Medef a par ailleurs appelé à « trouver le moyen de travailler, de vivre, de produire sous Covid » quand il y a des clients, citant notamment les bars et restaurants et les salles de sport, qui font l’objet de restrictions et fermetures pour cause sanitaire dans plusieurs grandes villes. « Nos adhérents ont beaucoup de mal à comprendre qu’on s’entasse dans le TGV d’un côté et que les distances dans les restaurants, c’est plus compliqué. Il y a parfois un sentiment d’incompréhension ou d’injustice », a-t-il plaidé.