Le gouvernement ne veut pas de départs contraints chez Airbus

Coronavirus : Le gouvernement ne veut pas de départs contraints chez Airbus

SOCIALL’avionneur européen, qui a annoncé la suppression de 5.000 postes en France, est en cours de discussion avec les partenaires sociaux pour déterminer les conditions de départs
Béatrice Colin

B.C. avec AFP

Elle se rend aujourd’hui à Toulouse où elle va rencontrer les syndicats et la direction de l’avionneur européen. Mais ce matin, Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’Industrie, n’a laissé planer aucun doute sur la position du gouvernement concernant Airbus.

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« Ce que nous demandons à Airbus c’est d’avoir une cible de zéro départs contraints », a-t-elle indiqué sur l’antenne de BFMTV-RMC. Le plan social prévoit aujourd’hui la suppression de 5.000 postes dont 3.500 postes à Toulouse et 1.000 en Loire-Atlantique​.

« C’est une cible parce qu’il faut un dialogue social et que le dialogue social aille jusqu’au bout », a-t-elle indiqué. L’Etat a mis en place un vaste plan de soutien à la filière aéronautique de 15 milliards, qui viendra en soutien aussi bien des compagnies aériennes que du constructeur et ses sous-traitants.