Bretagne : Centenaires, les crêpes dentelle Gavottes ont toujours de l’appétit
GASTRONOMIE•Le biscuit breton sera mis à l’honneur ce week-end à l’Elysée à l’occasion de l’exposition « Fabriqué en France »Jérôme Gicquel
L'essentiel
- Les célèbres crêpes dentelle Gavottes fêtent leur centenaire cette année.
- Le biscuit breton sera mis à l’honneur ce week-end à l’Elysée à l’occasion de l’exposition du « Fabriqué en France ».
- Après l’Amérique et l’Asie, les Gavottes veulent désormais séduire les clients du Moyen-Orient.
Croustillantes mais sans une ride. Alors qu’elles fêtent cette année leur centenaire, les crêpes dentelle Gavottes pètent la forme. Ce fleuron de la gastronomie bretonne sera mis à l’honneur ce week-end, comme une centaine d’autres produits, à l’occasion de la grande exposition du « Fabriqué en France » organisée à l’Elysée. « C’est une belle reconnaissance de notre savoir-faire », se félicite Aurélie Tacquard, présidente du groupe Loc Maria Biscuits qui fabrique entre autres les célèbres Gavottes ainsi que les palets Traou Mad.
C’est en 1920 que l’aventure des Gavottes a démarré dans le quartier Loc Maria à Quimper (Finistère). La légende veut que la crêpe dentelle ait vu le jour à la suite d’une erreur de cuisson, la crêpière rattrapant le coup en enroulant la crêpe huit fois autour d’elle-même. « La recette n’a pas changé depuis même si le produit a évolué », indique Aurélie Tacquard.
Désormais produites dans une usine à Lanvallay près de Dinan (Côtes-d’Armor), d’où sortent chaque année plusieurs milliers de tonnes de biscuits, les Gavottes se déclinent à toutes les sauces, du chocolat au caramel en passant par une gamme salée pour l’apéro.
Un tiers de ventes à l’international
Les crêpes dentelle de Loc Maria Biscuits ont également séduit les consommateurs du monde entier avec un tiers des ventes de Gavottes qui sont réalisées à l’international. En 2015, le groupe a ainsi ouvert un bureau à Philadelphie pour s’ouvrir les portes du marché nord-américain. Il en a fait de même en 2018 pour l’Asie en ouvrant un bureau commercial à Hong-Kong.
« On a dû s’adapter à ces nouveaux marchés, reconnaît Aurélie Tacquard. En Asie par exemple, ils préfèrent des petits sachets de 60 grammes avec un packaging rouge et or pour le Nouvel An chinois. Alors qu’aux Etats-Unis, les ventes se font beaucoup pour Thanksgiving dans des boîtes de plus de 500 grammes ».
Loin de leur Bretagne natale, les Gavottes misent beaucoup à l’avenir sur des régions émergentes comme le Moyen-Orient « où les clients sont très friands de produits sucrés et chocolatés ». De quoi aiguiser encore l’appétit du biscuit centenaire.