AERONAUTIQUELa Chine réfute les soupçons d’espionnage visant Airbus

La Chine réfute les soupçons d'espionnage après les cyberattaques visant Airbus

AERONAUTIQUELe groupe aéronautique a indiqué de son côté qu’il avait pris toutes les mesures nécessaires face aux cyberattaques dont ont été victimes ses sous-traitants
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Je peux vous assurer que la Chine défend fermement la sécurité des réseaux et s’oppose fermement à toute forme de cyberattaque ». Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a tenu à rejeter les soupçons d’espionnage qui pèsent contre son pays après les cyberattaques dont ont été victimes des sous-traitants d'Airbus ces derniers mois.

« Ces derniers temps, de nombreux articles ont fait état de cyberattaques. Dans ces articles, sans aucune preuve, certains cherchent toujours à faire porter le chapeau à la Chine afin de la salir », a poursuivi le porte-parole. Si les experts restent prudents sur l’origine de cette série d’attaques, pour tous, les soupçons pèsent sur des hackers pilotés depuis l’Empire du Milieu.

Airbus « protégé contre les attaques »

Les pirates informatiques à l’origine de ces attaques ont ciblé des documents techniques de certification, un secteur où la Chine est en difficultés puisqu’elle peine à faire certifier depuis plusieurs années son premier moyen-courrier, le C919.

De son côté, l’avionneur européen a assuré ce vendredi « prendre toutes les mesures nécessaires ». « Nous nous protégeons contre les attaques informatiques, vous pensez bien qu’une société comme la nôtre maîtrise la technologie pour identifier, repousser et se protéger contre de telles attaques », a souligné le directeur commercial d'Airbus, Christian Scherer.