Gouvernement, UE, députés… Sur Internet, les institutions dans le détail
INTERNET•Dans une certaine mesure, L’État joue la transparence en permettant aux citoyens d’avoir accès à tout un tas d’informations en quelques clicsJP pour 20 Minutes
Le gros avantage d’Internet, c’est que chacun a accès à des données diverses et variées. A condition de savoir se saisir de cet outil. Pour faciliter la tâche aux particuliers, les institutions publiques ont mis en place plusieurs services en ligne dédiés.
Questionner le gouvernement
Alors que des Français descendent régulièrement dans la rue pour protester, l’État a lancé en 2018 le site Questions.parlement-ouvert.fr, permettant aux citoyens d’interroger plus ou moins directement le pouvoir. Une fois son compte créé, on peut laisser ses propositions et les argumenter pour qu’elles soient soutenues. Chaque mois, deux députés sont censés poser quatre questions écrites au gouvernement à partir de ces interventions.
L’Union européenne fait sa communication
Une vingtaine d’années après le traité de Maastricht, l’Union européenne reste toujours aussi opaque pour ses citoyens. Entre un fonctionnement complexe incompris et les critiques quotidiennes des politiques qui l’accusent, parfois à tort, de tous les maux, cette union d’États a mauvaise réputation.
Pour battre en brèche les idées reçues et permettre au grand public de comprendre le processus décisionnel de l’UE, la Commission a mis en place le site des Décodeurs de l’Europe. Avec un design récemment rénové pour être plus attractif, la plateforme propose des actualités, des vidéos et répond aux questions des internautes. Émigration, initiatives citoyennes, budget, utilité de l’euro, tout y est expliqué.
Ma commune à la louche
Le ministère de la Cohésion des territoires a créé un onglet « Ma commune » sur son site internet afin d’en apprendre un peu plus sur sa ville de résidence. L’occasion de connaître le nombre d’habitants ou encore le montant des dotations. Plus intéressant, on peut savoir si la commune est éligible au dispositif d’investissement locatif Pinel et si des quartiers sont en zone prioritaire.
Suivre son député à la trace
Si les élections législatives n’ont pas la cote, c’est en partie parce que l’activité des députés reste globalement dans l’ombre. Connaître les différents mandats de son représentant à l’Assemblée nationale, savoir à quelles instances il participe, quels sont ses travaux au Parlement ?
Trois développeurs montpelliérains ont mis au point l’application mobile gratuite « Direct Assemblée » pour faire toute la transparence sur le travail effectif de son député. Un bon moyen de déterminer le niveau d’implication de nos élus et d’en tirer toutes les conséquences aux prochains scrutins.