Vrai ou faux : Tout savoir sur l’assurance scolaire
ECOLE•La recherche d’une assurance scolaire est une démarche incontournable pour tous les parents qui envoient leurs enfants à l’école.Julie Polizzi pour 20 Minutes
Si les préparatifs de rentrée se concentrent en général essentiellement sur le choix et l’achat des fournitures scolaires que les élèves utiliseront sur les bancs de l’école, les familles doivent également se pencher sur leur couverture d’assurance. Or, en la matière, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver.
L’assurance scolaire est obligatoire
Vrai et faux. Tout dépend en réalité des activités dont on parle. Dans le cadre strictement scolaire, les enfants ne sont pas obligés d’être couverts par un contrat d'assurance, puisque ce sont les établissements qui sont de toute façon responsables. Les écoliers, collégiens et lycéens peuvent donc assister aux cours et participer aux activités obligatoires prévues dans le programme, comme les sorties à la piscine par exemple, sans souci.
En revanche, l’assurance scolaire est exigée dès lors que l’élève prend ses repas à la cantine mais aussi pour toute activité facultative, telle qu’une visite au musée, une classe découverte et plus généralement toute sortie périscolaire. On l’aura compris, ce contrat est donc indispensable en pratique. Il est toutefois important de savoir que les écoles privées sont libres de fixer leurs propres règles en matière d’assurance scolaire. Elles peuvent donc imposer cette souscription pour assister aux cours.
Cette assurance protège l’enfant des accidents
Vrai. Cette couverture comprend, a minima, deux protections essentielles. Elle intègre d’abord une garantie responsabilité civile chargée de s’appliquer lorsque l’enfant a causé des dommages à une autre personne ou à des biens. Ceci étant dit, la plupart des contrats multirisques habitation comprennent déjà cette clause.
C’est donc surtout pour la garantie individuelle accident qu’il est important de souscrire cette assurance scolaire. En effet, il s’agit de protéger l’écolier lorsqu’il est lui-même blessé et ce, qu’il y ait un responsable ou qu’il se soit fait ça tout seul. Le plus souvent, le contrat prévoit ainsi le remboursement des frais de soins en complément de la Sécurité sociale, voire le versement d’un capital en cas d’invalidité permanente (totale ou partielle) ou de décès.
Toutes les activités sont couvertes
Faux. Le champ de la protection varie d’un contrat à l’autre. S’il s’agit d’une simple assurance scolaire, l’enfant ne sera couvert que pendant les activités effectuées dans le cadre du programme de sa classe et sur le chemin de l’école.
Pour que les garanties s’appliquent tout le temps, y compris lors de sorties sans lien avec l’établissement, il est nécessaire d’opter pour une assurance scolaire et périscolaire qui sera forcément plus onéreuse. Il faut compter entre 15 et 40 euros par an selon les contrats.
Ce contrat ne peut pas être adapté
Faux. Comme toute assurance, la couverture minimale peut évidemment être améliorée par l’ajout d’options complémentaires, afin de protéger l’enfant du mieux possible. Bon nombre de contrats proposent notamment un service d’assistance permettant à un élève malade de poursuivre sa scolarité à distance, une garantie contre le vol de cartable ou de l’instrument de musique et même contre le racket.
Face à la montée du phénomène de harcèlement scolaire, qui concernerait 12 % des élèves de primaire et 10 % des collégiens, certains assureurs intègrent aussi un soutien psychologique destiné aux enfants.