Crédit d'impôt: Une bonne nouvelle pour les contribuables durant l’été
ARGENT•Si la majorité de l’imposition sur le revenu est désormais prélevée à la source, les crédits et réductions d’impôt sont versés avec un an de décalageJP pour 20 Minutes
La mise en place du prélèvement à la source de l’imposition sur le revenu a entraîné bon nombre de complications. En tête de liste, la prise en compte des crédits et réductions d’impôt posait problème. Décision a finalement été prise de maintenir un décalage d’un an de versement. Dès lors, les foyers concernés sont, chaque mois, prélevés un peu trop, jusqu’à ce que le fisc solde les comptes. Et justement, l’heure est arrivée.
Au cœur de l’été, les familles ont en principe eu la bonne surprise de recevoir un versement, plus ou moins important, du Trésor public au titre des crédits et réductions d'impôt.
Gare aux changements de situation
Pour éviter aux ménages de faire une trop grande avance de frais, un acompte de 60 % a été consenti en janvier pour un certain nombre d’avantages fiscaux : les crédits versés au titre de l’emploi d'un salarié à domicile, des frais de garde et des cotisations syndicales, ainsi que les réductions d’impôts liées au coût d’un Ehpad, à l’investissement locatif et aux dons faits à des œuvres. Dans ces cas, il ne restait plus qu’à verser les 30 % restants cet été. En revanche, certains dispositifs comme le crédit d'impôt transition énergétique (CITE) n’ont bénéficié d’aucun acompte et ont donc été intégralement perçus fin juillet.
Petit bémol : l’avance perçue en début d’année peut avoir joué en défaveur des contribuables. C’est le cas des frais de garde. Pour ceux qui ont bénéficié en 2018 d’un crédit d'impôt pour leurs enfants en bas âge au titre des dépenses 2017, les 60 % d’avance reçus en janvier 2019 ont été calculés sur cette base. Sauf qu’entre-temps, ils ont pu entrer à la crèche. Dans ce cas, il va falloir rembourser le trop-perçu avant le 15 septembre.