STYLOSBic va supprimer 450 postes dans le monde

Bic va supprimer 450 postes dans le monde

STYLOSL’entreprise va aussi embaucher 400 personnes, mais en majorité en Bulgarie
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le géant français des stylos, rasoirs et briquets Bic a annoncé jeudi son intention de supprimer environ 450 postes dans le monde, principalement dans ses fonctions administratives, tout en créant 400 nouveaux emplois dans les nouveaux métiers du numérique. Les suppressions de postes vont notamment concerner une centaine de salariés de son siège social à Clichy (Hauts-de-Seine), qui en comprend actuellement 400, a précisé Sophie Palliez-Capian, directrice des relations extérieures du groupe.

Du côté des emplois créés, « une quarantaine » le sera sur le site de Clichy, près de Paris. Mais le gros des créations d’emplois – près de 200 – sera réalisé à Sofia, en Bulgarie, où un centre de services pour le groupe va être installé, a-t-elle ajouté. Bic va recruter « des data scientists [analystes de données], des spécialistes du marketing numérique et du e-commerce », a détaillé Sophie Palliez-Capian.

Baisse de la rentabilité

Au total, le groupe compte actuellement 13.600 salariés dans le monde, dont 1.800 en France. Ses usines ne seront pas concernées par cette valse d’effectifs. Les suppressions de postes doivent commencer à partir de la fin 2019, après une procédure d’information-consultation du personnel, et les créations de postes seront menées en parallèle. Les deux processus s’échelonneront jusqu’en 2022.

Ces mesures, couplées à d’autres améliorations au niveau de la production et du développement des produits, devraient porter à 45 millions d’euros les économies annuelles générées par le groupe à partir de fin 2022, contre 20 millions d’euros annoncés jusque-là, selon un communiqué. Bic n’a en revanche pas chiffré pour le moment l’impact de ces mesures sur sa rentabilité à court terme. « Nous en aurons une idée plus précise en fin d’année », selon Sophie Palliez-Capian.

Le groupe anticipe déjà un nouveau déclin de sa rentabilité cette année, en raison notamment du renchérissement des matières premières, d’effets de change défavorables et de l’augmentation de ses coûts de production liée à la baisse de ses volumes de ventes. Selon ses objectifs annoncés en février, Bic vise une marge d’exploitation normalisée comprise entre 16,5 % et 18 % en 2019, contre 18,1 % l’an dernier et 19,6 % en 2017, pour un chiffre d’affaires en « légère croissance » à taux de change et périmètre constants.