General Electric à Belfort: Le site «ne fermera pas» affirme le patron de la branche française
PROMESSES•Le patron de GE France dit même qu’il a des projets pour l’usine de Belfort20 Minutes avec AFP
Le site de Belfort « ne fermera pas », affirme ce dimanche le patron de General Electric France, après l’annonce par le groupe américain de sa volonté de supprimer plus de 1.000 postes en France. Le site « restera le premier site industriel de GE Power en Europe. Nous y avons des compétences d’excellence », a assuré Hugh Bailey, dans une interview au Journal du Dimanche.
« Nous avons 16.000 employés en France, c’est plus que certaines entreprises du CAC 40, sur 20 sites industriels. Nous exportons 90 % de notre production depuis la France. Nous y avons des compétences uniques. La France est stratégique pour GE », explique-t-il. Le groupe américain a annoncé mardi envisager un maximum de 1.044 réductions de postes, dont la grande majorité sur son site de Belfort.
Des pistes de diversification
L’activité de ce dernier autour des turbines à gaz a encore un avenir, mais l’usine devra « s’adapter », selon le patron de GE France, qui évoque plusieurs pistes de diversifications. « Aujourd’hui, ce sont les énergies renouvelables qui se développent rapidement. Il y a aussi un démarrage du stockage d’énergie qui prendra une part importante dans l’avenir », assure-t-il.
« Belfort travaille également pour le nucléaire, dont les perspectives sont à l’exportation, grâce à des partenariats stratégiques signés avec EDF et Rosatom. Nous avons un carnet de commandes de cinq ans dans ce secteur », rappelle M. Bailey.
Il évoque également la possibilité que l’usine se diversifie un jour dans « la fabrication de pièces aéronautiques », car « dans les turbines à gaz, il y a des similarités avec les moteurs d’avion ». Ces projets n’empêcheront pas la mise en œuvre du plan de départ, reconnaît Hugh Bailey, « mais cela donne des perspectives et montre que nous voulons maintenir l’activité à Belfort ».