AEROPORTCasil Europe pourra-t-elle vendre ses parts dans l'aéroport de Toulouse?

Toulouse: Casil Europe saura le 22 mars si elle peut vendre ses actions dans l'aéroport de Blagnac

AEROPORTLa décision de mettre « sous séquestre » judiciaire (ou pas) les actions de Casil Europe, l’actionnaire chinois de l’aéroport de Toulouse, sera rendue le 22 mars
Illustration aéroport Toulouse Blagnac international.
Illustration aéroport Toulouse Blagnac international. - SIPA
Béatrice Colin

B.C. avec AFP

Après le 22 mars, Casil Europe, l’actionnaire chinois qui détient 49,99 % du capital de l’aéroport Toulouse-Blagnac, sera-t-il en mesure de vendre ? Ce jour-là, le tribunal de commerce de Paris rendra sa décision sur le « séquestre judiciaire » des actions détenues par le consortium chinois.

Opposés de longue date à la privatisation de l’aéroport, trois syndicats (FSU, CGT et Unsa) ont décidé de saisir la justice pour « éviter le détournement des actions d’une société gérant un bien public ».

« Si le tribunal ordonne la mise sous séquestre, les actions de Casil Europe ne pourraient pas être revendues, sans que cela affecte pour autant la gouvernance de l’aéroport », insiste l’avocat des syndicats, Christophe Lèguevaques.

« Action politique » selon l’avocat ce Casil

Il veut empêcher une cession des actions alors que la cour d’appel administrative de Paris doit se prononcer d’ici peu sur l’achat même de ces actions, cédées par l’Etat à Casil en 2015.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’avocat de la société, Denis Chemla, a indiqué à l’AFP que « la mise sous séquestre est une atteinte grave » au fonctionnement d’une entreprise, en dénonçant une « procédure totalement chimérique » et une « action politique » destinée « à mettre de la pression ».

Casil Europe étudie actuellement des offres de rachat d’investisseurs. « Je pense qu’il y en aura quatre, peut être cinq », a indiqué un porte-parole de Casil, précisant que parmi eux il n’y avait pas de repreneur chinois.