Toulouse: L’aéroport continue son envolée avec plus de 9,6 millions de passagers en 2018
CA PLANE•Boostée par les vols à l’international, la plateforme aéroportuaire enregistre une hausse de son trafic de 3,9 %…Béatrice Colin
L'essentiel
- L’aéroport de Toulouse-Blagnac, troisième plateforme régionale derrière Lyon et Nice, a enregistré une nouvelle hausse de son trafic passagers de 3,9 % en 2018.
- Pour la première fois, le trafic à l’international a dépassé l’an dernier le nombre de passagers voyageant sur des vols nationaux.
Les années se suivent et se ressemblent pour l’aéroport de Toulouse-Blagnac. En 2018, la plateforme aéroportuaire a enregistré une nouvelle hausse de son trafic passagers de 3,9 % comparé à l’année précédente. Plus de 9,6 millions de personnes sont ainsi passées par les halls de l’aéroport.
« Cela fait près d’un millier de passagers supplémentaires accueillis chaque jour dans l’aérogare. C’est une année exceptionnelle, pour la première fois le trafic international dépasse le trafic national », explique Philippe Crébassa, le président du directoire de la société ATB, gestionnaire du 3e aéroport régional derrière Lyon et Nice.
Les passagers mettent en effet de plus en plus le cap sur l’étranger (+7,1 %). En particulier sur les lignes régulières mises en place par les compagnies aériennes au sein de l’espace Schengen, comme celle à destination de Madrid qui reste la plus plébiscitée par les voyageurs.
Le trafic low-cost toujours en hausse
Et dans ce bond, l’impact des vols low-cost est prépondérant. Ils représentent désormais 42,2 % du trafic et easyJet est désormais la première compagnie de la plateforme, devant Air France.
De nouvelles destinations affichées pour cette année qui devraient se traduire par de nouvelles hausses de trafic. « Nous devrions atteindre 10 millions de passagers cette année, même si cela n’est pas garanti », précise Philippe Crébassa.
Réflexion sur un nouveau terminal
Ce qui est sûr, c’est que le chiffre de 12 millions de passagers, la capacité maximale de l’aéroport, devrait être atteint d’ici à 2025.
Alors que l’aérogare sort à peine d’un gros chantier de réaménagement, de nouveaux travaux pourraient voir le jour dans les années à venir pour la création d’un nouveau terminal.
« La nouvelle jetée permet de faire face à l’augmentation de trafic. L’année 2020 devrait être une année de forte croissance, notamment si Ryanair installe une base ici et si EasyJet augmente la sienne. Nous nous penchons déjà sur la question d’un nouveau terminal qui permettrait d’absorber au-delà de 15 millions de passagers. La question sera après de savoir où il sera construit et quelle sera sa vocation », avance Catherine Gay, la directrice du développement de l’aéroport.