PETROLELes prix des carburants encore orientés à la baisse

Carburants: Les prix à la pompe encore orientés à la baisse

PETROLELe gazole revient ainsi à ses prix de la fin avril, tandis que l'essence n'était pas descendue à ce niveau de toute cette année...
Illustration d'une personne se servant d'une pompe à essence dans une station service.
Illustration d'une personne se servant d'une pompe à essence dans une station service. - FRANCK LODI/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une bonne nouvelle pour le portefeuille des automobilistes. Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ont continué à baisser la semaine dernière, dans le sillage de la chute des cours du pétrole, selon des chiffres officiels publiés lundi.

Le litre de gazole, carburant le plus vendu en France, valait en moyenne 1,4133 euro, soit 1,14 centime de moins que la semaine précédente, selon les relevés hebdomadaires publiés par le ministère de la Transition écologique et solidaire. L'essence sans plomb 95 (SP95) s'affichait à 1,4232 euro le litre, en repli de 0,87 centime, tandis que le litre de super SP98 a baissé de 0,95 centime à 1,4873 euro. Le gazole revient ainsi à ses prix de la fin avril, tandis que l'essence n'était pas descendue à ce niveau de toute cette année.

Chute de 11% des cours du pétrole

Les cours du pétrole sont restés orientés nettement à la baisse la semaine dernière, reculant de près de 11%, sur fond de craintes persistantes de surproduction. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février avait terminé vendredi à 53,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son plus bas niveau depuis septembre 2017.

Les cours se sont stabilisés lundi au cours des échanges européens, à 53,83 dollars pour le baril de Brent, mais sans effacer les pertes massives de la semaine dernière, les investisseurs n'étant que moyennement convaincus par des ministres de l'Opep qui ont affirmé dimanche que le marché serait à l'équilibre en 2019. Le 5 décembre, confronté à la mobilisation des «gilets jaunes», le gouvernement avait renoncé aux augmentations de taxes sur les carburants pour toute l'année 2019.