Ascoval: Le tribunal de Strasbourg rendra son délibéré mercredi prochain
JUSTICE•La dernière audience dans le dossier de reprise de l’aciérie nordiste a eu lieu ce mercredi matin…L'essentiel
- Le dossier de reprise de l’aciérie Ascoval a été présenté devant le tribunal de Strasbourg.
- La décision finale a été mise en délibéré à mercredi prochain.
- Salariés, syndicats et repreneur se disent optimistes.
Ce mercredi matin, le dossier de reprise de l’aciérie Ascoval a été présenté devant le tribunal de grande instance de Strasbourg. Bien que la reprise semble actée, les salariés restent prudents dans l’attente du délibéré qui doit être rendu dans une semaine.
« Tous les avis sont favorables à la reprise par Altifort, notamment celui de l’administrateur judiciaire, des salariés, du juge-commissaire et du procureur, il n’y a plus de clause suspensive », a déclaré à la presse Cédric Orban, président d’Ascoval, à l’issue de l’audience. « L’offre de reprise est solide, il y a raison à être optimiste, mais on a appris à être prudent », a ajouté le patron de cette aciérie de 281 salariés.
« Il y a raison à être optimiste »
Même son de cloche chez Bruno Kopczynski, porte-parole de la coordination syndicale et élu CFDT, qui a assisté à l’audience : « On se refuse à tout triomphalisme. Quelques dernières pièces sont attendues, mais on n’est plus à un jour près ».
« Depuis le début, on voulait nous tuer. Il a fallu batailler. La semaine prochaine, on vous dira qu’on a réussi, avec les élus locaux, l’intersyndicale, l’union sacrée, à réunir toutes les forces. A montrer à Bercy que notre vision était la meilleure. A écarter des gens qui polluaient le dossier. A faire en sorte que le projet puisse aboutir, et j’espère qu’à la fin il aboutira », a déclaré Nacim Bardi, délégué CGT.
A l’issue de l’audience, le directeur général d’Altifort, Bart Gruyaert, seul candidat en lice, a rappelé le détail de son offre de 152 millions d’euros : 47 millions de fonds publics « sous forme de prêt », 35 millions d’apport d’Altifort, 40 millions de crédit-bail pour le financement d’un futur train à fil et 30 millions d’affacturage.