«Exit tax»: Emmanuel Macron veut la supprimer l'année prochaine (et ça fait déjà polémique)
FISCALITE•Cette annonce fait déjà polémique et ne devrait pas faire taire les critiques qui fustigent le «président des riches»...20 Minutes avec AFP
Une annonce qui fait déjà polémique. Emmanuel Macron a annoncé vouloir supprimer l'«exit tax» l’année prochaine. Une décision dévoilée dans un entretien au magazine américain Forbes.
Le président de la République considère que cet impôt envoie un « message négatif aux entrepreneurs, plus qu’aux investisseurs », car elle signifie qu'« au-delà d’un certain seuil, vous êtes pénalisé si vous quittez la France ». Cette imposition, qui s’applique depuis mars 2011, vise à dissuader le transfert de domicile fiscal à l’étranger en imposant des plus-values sur des participations détenues par un contribuable quittant la France.
« Une grave erreur »
« C’est une grave erreur pour nos start-up parce que nombre d’entre elles, quand elles considéraient la France moins attractive, décidaient de lancer leurs projets en partant de zéro à l’étranger dans le but d’éviter cet impôt », a ajouté le chef de l’Etat, précisant que cette suppression interviendrait « l’année prochaine ». Cet impôt n’est « pas particulièrement bénéfique pour les finances publiques », il est « tout petit », a souligné Emmanuel Macron.
« Le message que je veux envoyer aux investisseurs étrangers est que nous baissons l’impôt sur les sociétés, nous simplifions tout, apportons plus de flexibilité sur le marché du travail, accélérons la transformation de l’économie française », a-t-il ajouté.
Selon lui, « l’un des principaux problèmes du pays était le coût de la défaillance [des entreprises], mortel pour l’investissement ». « Dorénavant, il est plus facile d’échouer et ça ne coûte rien, ce qui est le meilleur moyen d’encourager les entrepreneurs à se lancer et réussir », a-t-il ajouté.
« Président des très riches »
Sans surprise, cette annonce entraîne déjà des réactions comme celle du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure :
Ou encore de Nadine Morano :